La fiancée du fantôme


Octobre, challenge Halloween avec Lou et Hilde
Lecture commune avec Isabelle

 

 

La fiancée du fantôme
Malika Ferdjoukh
Illustrations d’Edith


Composée de son père, son grand-père, sa cousine Olivia et sa préceptrice Miss Noah, la famille d’Horace March, un petit garçon de neuf ans, quitte Londres pour les contrées rudes et sauvages du centre de l’Écosse, où Forest Lodge, une demeure aussi imposante qu’un château, les attend…

Après un long voyage en diligence sur les routes pierreuses, avec des cieux tourmentés et le temps glacial de l’automne, ils arrivent et sont accueillis chaleureusement par la gouvernante. Imposant et sinistre de nuit, hanté par des bruits étranges et des déplacements d’air, le lendemain, tous découvrent les charmes du manoir et Horace, les avantages de la campagne qu’il ne tarde pas à arpenter en compagnie du jeune Jim, le fils de l’aubergiste du coin.
C’est ce dernier qui lui raconte la tragique histoire de l’ancien propriétaire Lord Aloysius Mac Bligh, mort de désespoir il y a une centaine d’années, pour ne pas avoir pu épouser celle qu’il aimait, la douce Livia. Leur promenade aboutissant au cimetière, Jim mène Horace voir la tombe de la jeune fille, une sépulture sans corps car elle avait été tenue prisonnière par son père à Londres. C’est Lord Aloysius qui avait fait ériger cette stèle en sa mémoire, lui promettant qu’un jour, ils seraient réunis. En regardant bien la photographie de Livia, Horace a une surprise car entre elle et sa cousine Olivia, il y a une grande ressemblance.

Ainsi commence l’histoire qui dès le début dévoile son intrigue car vous l’aurez compris, Livia et Olivia partagent bien plus. Et si tout semble si évident, la fin cependant pourrait surprendre quelques petits lecteurs et les effrayer. Le bonheur des uns fera la tristesse des autres.
Un sympathique petit livre !

 

 

 

 

12 réflexions au sujet de « La fiancée du fantôme »

  1. Oui, pour la fin, je me suis dit c’est une fin heureuse pour nos amoureux, mais triste pour les personnes qui aiment Livia, qui la « perdent » et qui ignorent qu’elle est heureuse. Mais l’essentiel n’est-il pas qu’elle ait trouvé le bonheur pour l’éternité ? L’idéal serait qu’elle leur fasse un petit coucou pour leur signifier son bonheur ! C’est ce que j’essaierais d’expliquer à un enfant si je devais lui lire ce livre, je pense.

  2. J’adore Malika Ferdjoukh et j’attends avec bonheur de pouvoir lire celui-ci (que je ne connais pas) avec ma fille. L’année prochaine je suppose (et elle n’a pas intérêt à se mettre à tout lire toute seule d’ici là)

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