L’homme à la lèvre tordue

11188172_391095041080163_5368143613513055468_nlogo XIXème 2logo british mysteries«XIXème siècle» de Fanny
«British Mysteries» de Lou et Titine

Mois anglais de Lou, Titine et Cryssilda, 7ème billet

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sherlock holmesL’homme à la lèvre tordue
Les aventures de Sherlock Holmes
Arthur Conan Doyle

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Juin 1889,

John Watson et sa femme reçoivent la visite de Madame Whitney, une amie de longue date. Épouse d’un homme opiomane, elle vient souvent leur confier son désespoir et chercher du réconfort auprès de Mary. Ce soir-là, inquiète, elle ne sait quoi faire car son mari n’est pas rentré depuis plus de deux jours. Elle l’imagine dans une fumerie d’opium, déconnecté de la vie et sans force pour réintégrer leur domicile.
Homme au grand cœur, Watson ne se fait pas prier pour aller le chercher… il y fera une rencontre imprévue !

Dans la fumerie, après avoir découvert Whitney, Watson se fait aborder par un vieil homme. C’est Holmes, grimé et costumé, qui mène une enquête parmi les drogués. Sa cliente Madame Saint-Clair craint que son mari, un homme d’affaire prospère, ne soit retenu prisonnier, ou pire, n’ait été assassiné dans cet établissement. Elle l’aurait aperçu à l’une des fenêtres quelques secondes… Disparu, on découvre dans la chambre correspondant à la fenêtre, seulement un pauvre mendiant bien connu du quartier. Hugh Boone est un clochard défiguré, très sale et peu loquace. Les affaires de Saint-Clair étant à ses côtés, on pense qu’il pourrait être impliqué dans la disparition et le meurtre.

Une affaire des plus étranges… surtout lorsque les pistes s’éparpillent dans le quartier le plus mal famé de Londres et racontent une histoire des plus surprenantes. Holmes voudrait bien faire parler Boone…
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Dans la suite des Aventures de Sherlock Holmes, « L’homme à la lèvre tordue » est une nouvelle qui vient après « Les cinq pépins d’orange ». Différente, bien imaginée, elle nous projette sur les bords de la Tamise de l’East End, dans une fumerie d’opium. Les Britanniques ont ramené en occident l’opium et au XIXè siècle, cette drogue ne faisait pas que des ravages auprès des coolies Chinois. Elle était aussi bien prisée par les classes aisées de la société et les milieux artistiques.
En ce qui concerne l’intrigue qui n’est pas d’une grande envergure, il me semble qu’Agatha Christie a utilisé le même stratagème dans l’une de ses histoires avec Hercule Poirot. Je ne me souviens plus du titre, hélas…
Une sympathique enquête à lire.

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fumerieUne fumerie

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