Paul a un travail d’été

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Tome II
Michel Rabagliati

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Neuf ans ont passé… c’est l’été 79.

Paul est apprenti dans une imprimerie de Montréal. Il a quitté l’école et il se retrouve maintenant à effectuer un boulot de typographe, qu’il déteste ! Ses gestes sont désordonnés, il n’a pas le goût du travail mécanique ;  cette monotonie ne le fait guère rêver. Le petit Paul qui s’imaginait écrire et dessiner des bandes dessinées, a perdu ses illusions. Triste, désemparé, inquiet sur son avenir, il en vient à mal se comporter et à être désagréable avec ses parents…
Un matin, son ami Guy Cayer l’appelle pour lui proposer un job. Il manque un animateur à son camp de vacances et Paul pourrait très bien le remplacer. Aussitôt proposé, aussitôt accepté ! et voilà que Paul embrasse chaleureusement ses parents, prend sa guitare, son barda, et pars rejoindre sa nouvelle résidence pour l’été. Les souvenirs reviennent, le temps des scouts, des stages de survie et d’une belle fraternité.

Guy, Johnny, Sylvie, Jean, Steve, Michelle, Hélène, Annie, les moustiques, la tente qui pue le moisi, les nuits noires et terrifiantes, un putois, un serpent… des animaux de la forêt petits et grands… des cauchemars, des parois à escalader pour une première fois, un camp à préparer et… et… les enfants qui débarquent une semaine trop tôt !!!

Les enfants sont de familles dites défavorisées. Dès le premier jour, la liberté qui leur est offerte leur donne des ailes… et Paul (Gros Sourcils) s’époumone ! De plus, la cohabitation avec Annie, une animatrice, tourne au vinaigre. Mais que va-t-il se passer durant ces deux semaines ?
Dix-huit ans, les nerfs bouillonnants, à des années lumières de toute expérience, Paul va vivre quelques uns des meilleurs moments de sa vie.

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Pour continuer la saga, j’ai pioché sur les étagères et j’ai choisi ce « Paul »… différent du précédent mais tout aussi tendre et gai.
Paul a grandi, mais les affres de l’adolescence l’asticotent toujours. Dans cette colonie de vacances, après quelques difficultés, il rencontre toute une palette de sentiments qui vont de l’amitié, à la tendresse, à l’admiration, à l’amour.
C’est la forêt, un lac, une petite montagne (en forme de fesses), les activités qui vont avec, les rassemblements autour des feux de camps le soir, les blagues potaches, les émois amoureux, les enfants qui débordent d’inventivités et de tendresse… les expressions québécoises… Ces aventures font sourire et apportent une belle émotion.
Ce tome est en fait un retour sur cette époque car Paul est adulte, marié et père. Ce n’est qu’à la fin de ses souvenirs qu’on le retrouve dans son présent. Et même trentenaire, ce gamin n’arrête pas de grandir !
L’auteur a reçu de nombreux prix pour cet album et le dédicace à ses compagnons de l’été 1979.

Bédélys Québec 2002 – Média 2002 – Bande dessinée québécoise de l’année
Festival de la bande dessinée francophone de Québec 2003 – Prix Réal-Fillion
Prix BD Québec – Meilleur album de l’année 2002

Je pense lire prochainement « Paul à Québec ». Je vous recommande la série. Ne vous arrêtez pas aux graphismes épurés, sans coloration. C’est vraiment un bel univers.

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Des billets chez Karine,

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14 réflexions au sujet de « Paul a un travail d’été »

    • Martine, oui… j’aime ton terme « porteuse de vie ». Pour mon deuxième billet, je m’aperçois que je n’arrête pas de dire que Paul grandit. C’est que toutes ses expériences le font progresser. Et c’est gai.

  1. Hier je l’ai trouvé à la biblio. D’ailleurs il y avait plusieurs Paul. Bon je ne l’ai pas pris, mais je sais où il est et je le « garde » pour plus tard, peut-être le prochain mois du Québec (hum, je crois que je vois un peu loin là).

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