Un aristocrate célibataire

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Mois anglais avec Cryssilda et Lou

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Adventures_of_sherlock_holmes

Un aristocrate célibataire
Arthur Conan Doyle

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Je continue dans leur chronologie les nouvelles des aventures de Sherlock Holmes. Elles ne sont pas toutes égales mais elles méritent de figurer au palmarès du détective, comme le précise invariablement John Watson. Interlude à d’autres histoires plus passionnantes, celle-ci raconte l’affront subit par un pair du royaume le matin de ses noces. Les scandales sont des petits fours que la bonne société adore déguster. Si l’affaire fut étalée dans les journaux et commentée dans les meilleurs salons, elle a vite disparu au profit d’autres cancans. Mais le mystère demeure et c’est à Holmes de découvrir le fin mot de l’histoire.

Lord Saint-Simon, fils cadet du duc de Balmoral, demande à Holmes de découvrir ce qui est arrivé à sa femme, Mlle Hatty Doran, une riche héritière Américaine. Disparue juste après le mariage qui fut célébré en petit comité à Saint-George, on craint qu’elle ait été kidnappée et peut-être même tuée. Si l’inspecteur Lestrade est bien décidé à suivre les soupçons de Lord Saint-Simon qui accuse son ancienne maîtresse, Holmes s’attache à un indice, retrouvé dans les vêtements de la jeune épousée ; un petit mot et des initiales.

Lord Saint-Simon relate à Holmes et Watson la cérémonie de son mariage. La mariée était radieuse jusqu’au moment où elle a eu un vertige et fait tomber son bouquet. Elle semblait perturbée d’avoir pu l’abîmer, mais un gentleman le lui a rendu et les fleurs n’étaient  pas meurtries. Donc ce n’est pas ça qui aurait pu la chagriner… Cependant ?

Holmes commence à comprendre et le mystère revêt alors une tournure moins dramatique.

La nouvelle est brève, mais l’histoire nous fait partir loin vers la conquête de l’ouest, la ruée vers l’or, les indiens… Loin des meurtres habituels et des machinations criminelles, Watson rapporte une belle histoire d’amour.

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Sans titre 1

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14 réflexions au sujet de « Un aristocrate célibataire »

  1. Oui, je m’en souvins ! Moi aussi, mon canon est vieux, il avait déjà fait quelques vies lorsque je l’avais acheté, j’avais 13 ans, et c’était du seconde main. J’en possède un tout en anglais, du musée de SH à Londres et celui des éditions Omnibus, anglais à gauche (normal) et français à droite ! 😉

  2. Je n’avais pas encore lu ton billet en lisant ton commentaire chez moi, maintenant tout s’éclaire 🙂 Pour ma part, une lecture bien partie (idée de base) mais une déception ensuite… mais ça ne m’empêchera pas de relire Doyle, comme tu le dis tous les textes ne se valent pas.

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