A mother goose treasury
Kate Greenaway
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J’ai ce petit livre depuis quelques années déjà… trente ans ! Il sent le vieux papier et je le manie délicatement. Je l’avais acheté chez mon bouquiniste « Aix Libris » à Aix-en-Provence, où je trouvais des petits trésors. A l’époque, je n’étais pas plus forte qu’aujourd’hui pour lire ou parler anglais. J’avais été surtout attirée par les illustrations de Kate Greenaway. Elles sont d’une époque que j’aime, l’époque victorienne, et elles me rappelaient les histoires de Jane Austen et de Beatrice Potter.
Ce recueil de comptines met en scène des personnages que l’on retrouve au fil des chroniques. Il y a Jack Horner, Jack Sprat, Lucy Lockett, Jack et Jill, Polly, Miss Muffet, Humpty Dumpty et bien d’autres.
C’est un classique que des générations d’enfants ont lu et feuilleté pour les illustrations. Les scènes évoquent l’enfance, les jeux, les promenades, les loisirs heureux, la sérénité du temps, la morale et l’idéalisme victorien. S’ils personnifient une certaine candeur, ils ne sont pas tous angéliques ! La bouille des enfants racontent parfois des jérémiades et des espiègleries.
Les dessins sont sertis de traits noirs et peints à l’aquarelle. Ils ont les teintes d’une douceur surannée. Je suis certaine que vous en connaissez. Ils sont reproduits sur des abécédaires, des cartes de voeux, de la papeterie, des textiles…
Voici trois vignettes, traduites misérablement ! Elles vous donneront l’esprit de ce livre d’images.
Hark ! hark ! the dogs bark,
The beggars are coming to town ;
Some in rags and some in tags,
and some in a silken gown.
Some gave them white bread,
And some gave them brown,
And some gave them a good horse-whip,
And sent them out of town.
Histoire de mendiants qui sont rejetés hors du village… les chiens aboient…
As I was going up Pippin Hill,
Pippin Hill was dirty ;
There I met a sweet pretty lass,
And she dropped me a curtsey.
Une jeune fille bien polie et bien habillée qui fait une révérence…
Little maid, little maid,
Whiter goest thou ?
Down in the meadow
To milk my cow.
Allons chercher le lait en bas du pré…
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Catherine Greenaway
(17.03.1846 – 06.11.1901)
écrivain et illustratrice anglaise, de livres pour enfants.
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J’aime beaucoup ces illustrations.
Pour faire des petites boîtes… mais ça serait dommage de les découper !
bonjour Syl, je viens de regarder mon agenda et j’ai vu que j’étais inscrite pour une lecture commune BANDINI de John Fante… Peux tu me le confirmer… Je l’ai lu et mon billet est prêt… Je pars mardi prochain et ne reviens que le 21 juin. un billet prévu pour Anne Perry : mariage impossible et Parot l’affaire NIcolas le Floch.
Bises
avec le sourire
Lilou https://lilouettesoleil.wordpress.com écriture https://lilousoleil.wordpress.com lectures
Donc, Bandini tu peux le programmer pour le 13 juin. Je ne l’ai pas encore lu, il faudrait que je m’y attèle !
Mariage impossible est pour le 23 et le Parot… je ne sais plus !!! A-t-on donné une date ?
Biz
Les illustrations me plaisent également beaucoup, elles ont un joli côté suranné.
Une autre vie ! mais ça représente si bien l’Angleterre que j’imagine à travers certaines lectures !
Les illustrations sont très jolies, elles ramènent effectivement à la campagne anglaise comme on peut l’imaginer à cette époque. La troisième illustration fait un peu penser à Perette et le pot au lait mais avant qu’il ne lui arrive sa mésaventure…le monde est dur pour les rêveuses…
Dans ma campagne, je peux rêver. C’est un luxe de nos jours. Bonne soirée Mind…
quel joli livre d’illustrations c’est charmant ! 🙂
Collector !
J’avoue que je préfère les illustrations de Béatrix. Là, ça m’a quand même l’air sacrément daté (qui a dit suranné ?).
C’est justement le petit côté vintage qui me plaît. Puis les couleurs sont un peu passées, c’est un vieux livre à qui l’on doit le respect !
C’est son charme…
Did you forget the logo of The mois anglais ? 😉
Tu as vu ma farandole de fanions ?! I not forget.
Mon Dieu, suis-je cruche ! (et à l’Ouest) Mille excuses, Syl !!!
Mais je croyais que tu plaisantais !!! Nous formons une belle paire !
J’aime ces illustrations d’un autre temps.
Moi aussi… Je raffole de ces petits livres.
Je découvre complètement, ça a l’air charmant et j’adore ces illustrations à l’ancienne !
Je ne m’étais jamais renseignée sur cette illustratrice. Je connais ses dessins, mais je n’avais pas retenu son nom. Mes recherches ont été passionnantes. C’est bien grâce à ce mois de juin si je ressors mes vieux livres.
De très jolies illustrations. Tu as un trésor.
En faisant mes recherches, j’ai vu un site qui le proposait à 54 euros ! Bon, c’est un peu ridicule… surtout qu’en Angleterre, il est sous plusieurs formats.
Quelles magnifiques illustrations pleines de poésie !
Je suis d’accord !
Ahhh j’adore les vieux livres ! J’aime beaucoup les illustrations, c’est très joli !
On en ferait des petits cadres ! mais cela serait dommage de découper dans le livre !
Oui c’est clair 🙂 Ou tu pourrais les scanner et les imprimer sur du papier jauni ^^
Très bonne idée…
Oui effectivement ce sont de belles illustrations. Cela valait bien le coup d’attendre trente ans ! 😀
Bises
Trente ans pour le ressortir ! tu imagines le vintage !
Biz
Les jolies illustrations qui sentent l’enfance et les doux souvenirs…
Je trouve qu’elles iraient bien chez toi, dans ta nouvelle maison, imprimées sur des coussins, sertis de pois et de vichy.
J’aime beaucoup ces illustrations datées. Bon week-end! Biz
Merci Claire ! bise
C’est délicieusement vieillot. Ton anglais aussi est délicieux ! 😉 Bisous ♥
J’ai tout juste Madame le professeur ??? J’ai fait comme j’ai pu.
C’st bien ! mais il reste une petite marge de progrès…;)
J’adore ces illlustrations vintage, un livre précieux que tu dois cocooner !!! 🙂
Oui, et de le ressortir m’a fait plaisir. Le papier craque, il sent son âge…
oui c’est super mignon, à l’image qu’on peut se faire des Anglais. Un faible pour Béatrix Potter (au temps de ma splendeur j’avais fait un tableau en points comptés avec ses petits personnages.)
Et moi, j’en ai fait des aquarelles. Elle inspire !