Babayaga

« Once upon a time » de Pimpi
« Je lis des albums » chez Hérisson


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Texte de Taï-Marc Le Thanh
Illustrations de Rébecca Dautremer

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La petite Babayaga n’a qu’une dent. Cette particularité forge son caractère et son allure car ses petits camarades se montrent sans pitié à son égard. De grossière, elle devient méchante et rien ne peut l’arrêter, même pas son petit chien Ouaouayaga qu’elle mange pour aiguiser sa dent…

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En grandissant, Babayaga devient dangereuse, une véritable ogresse qui fait le désespoir de ses parents. Elle aime les enfants, mais pour les manger, et elle ne peut plus rester au village. C’est avec tristesse et soulagement que sa famille la condamne à vivre recluse dans la forêt. Cet isolement n’arrange pas ses moeurs ! et le temps n’y change rien… elle devient encore plus féroce.

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Un jour, Babayaga demande à sa sœur de lui envoyer un enfant car elle a faim. Celle-ci, marâtre d’une jolie petite fille Miette, décide de s’en débarrasser et de l’envoyer se faire dévorer.
C’est un crapaud, sur le chemin de Miette qui l’avertit du danger et lui confie une liste d’objets qu’elle devrait emmener.
« Un ruban, un pot de graisse, deux croûtes de fromage et un morceau de lard »

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Que va retrouver Miette dans le creux de la Forêt des Ténèbres ? et saura-t-elle éviter le bouillon de légumes dans lequel Babayaga souhaite la tremper ?
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Un conte assez effrayant qui peut plaire aux enfants téméraires. Babayaga est un personnage mythologique que l’on retrouve dans les contes russes. Elle est un croquemitaine qui apaise son appétit en mangeant la chair tendre des enfants. Lorsque l’histoire précise qu’elle est « vraiment, mais VRAIMENT méchante », c’est parfaitement sincère ! Elle n’est pas du genre à se transformer en fée ! et son unique dent ne freine pas sa voracité. Elle est motivée par la pure cruauté…
Si dans l’histoire des légendes slaves, elle est représentée sans foulard, Rébecca Dautremer a emmitouflé le personnage dans des métrages de tissus, de la tête aux pieds, telle une babouchka.
Rébecca Dautremer… J’ai choisi cet album, pour les dessins de cette illustratrice.
Je suis toujours séduite par les traits et les couleurs. La dominante de ce livre est le pourpre décliné jusqu’aux bruns ; des tons d’hiver. Ses dessins sont toujours aussi beaux, elle apporte du rêve.
Babayaga et Miette rentrent dans mon inventaire des livres aux belles illustrations.

A recommander !

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23 réflexions au sujet de « Babayaga »

    • Disons que l’imagination joue énormément. C’est une ogresse comme celui du Petit Poucet. Je ne sais pas si les enfants d’aujourd’hui sont craintifs.

  1. Les illustrations sont très belles et j’aime beaucoup les contes russes. Le nom de Babayaga est très connu même si son histoire l’est moins ici en France, mes garçons la connaissent bien car il y a deux ans, leur école avait pris comme thème la Russie et les maitresses leur on lu des contes et notamment Babayaga mais je pense en version un peu effrayante car ils étaient encore en maternelle !

    • Ce nom ne m’était pas inconnu mais je n’avais jamais lu d’histoire sur cette ogresse. J’ai aimé me documenter. Dans les contes slaves, elle a une jambe en moins.
      Bien… si mes garçons ne sont pas sages (19 et 16 ans), je saurai à qui les envoyer…

    • Les dessins et les couleurs renvoient bien l’image de la Russie.
      Je commence à beaucoup aimer cette illustratrice aussi ! Lacombe est pratiquement détrôné !

  2. Tu racontes bien les histoires !
    J’aime bien les méchants vraiment méchants dans les contes, mais c’est récent, petite j’avais trop peur !

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