H.H. Holmes, White City – Tome II

 « Thrillers » de Liliba, « XIXème siècle » de Fanny et « Septembre en Amérique » de Titine

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HHHolmes2H.H. Holmes, White City
Tome II
Scénariste Henri Fabuel
Dessinateur Fabrice Le Hénanff

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Chicago, avril 1891,

img425Des preuves ! Il manque des preuves pour pouvoir accuser le docteur Holmes des crimes qu’il commet. De la célèbre Agence Pinkerton, deux détectives sont à l’affut du moindre petit indice. Siringo et Miss Martinelli ne sont pas dupes mais le docteur Holmes est quelqu’un de minutieux qui n’abandonne pas facilement ses lambeaux de chair.
Des femmes disparaissent et lorsqu’on découvre un cadavre, tout mène à penser que le Ripper de Londres a traversé l’océan.
L’Exposition universelle de 1893 génère une ambiance brouillonne très active. L’hôtel de Holmes se concrétise. Une femme rentre dans sa vie, Julia Connor, une autre en sort, son épouse. Il multiplie les conquêtes et les répudie d’une manière très catégorique.

Si rien ne peut incriminer Holmes, il faut le brusquer et aller le trouver dans sa tanière. Miss Martinelli devient alors « une véritable plaie » pour lui, n’hésitant pas à afficher sa carte de détective. Mais le jeu est horrible. Fournisseur en squelettes et organes à la Faculté de Médecine, Holmes tisse tout un réseau pour ses diaboliques affaires.

Le château de Holmes s’érige et les hauts-fourneaux vont cracher bientôt autre chose que de la fumée de charbon.

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Nous pénétrons avec ce deuxième volume un peu plus dans l’enfer d’un serial killer du XIXème siècle. Le rapprochement avec Jack l’éventreur se fait naturellement et la question est posée. Est-ce lui ou un disciple ?
L’atmosphère est sombre, étouffée, pour le titre de cet album, « White city ». Elle provoque une appréhension, une sensation de claustrophobie et de froid. Les teintes sont obscures, le texte est écrit en petits caractères, parfois les personnages peuvent se confondre et on est alors obligé d’accorder toute notre attention à l’histoire, faire corps avec elle.
En parallèle des tragédies, il y a les deux détectives de Pinkerton qui se liguent pour piéger Holmes. Personnages torturés, solitaires, dissemblables, durs, les auteurs ont voulu les associer plus intimement…
Holmes se fera arrêter en 1894. Il nous reste encore deux tomes à découvrir.

Une série bien construite… à recommander, mais pas pour tout le monde.

D’autres billets chez Estellecalim,

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26 réflexions au sujet de « H.H. Holmes, White City – Tome II »

  1. je suis une grand fan de ce grand détective, et j’adore ces merveilleux dessins que tu as mis sur ton joli blog a l’honner de Mr. Holmes.
    bon week end ma gentille Syl
    gros bisous
    rosa

  2. Mais où vois tu que tu es en panne de rédactions de billets lectures ??!!! ;0) Tu n’arrêtes pas… et tu t’en sors très bien :0) Je ne note pas parce que je n’ai pas un coup de coeur à te lire et que j’ai assez d’envies lectures en retard, bises Syl et bon week end

  3. J’avais commencé à lire le livre mais je n’ai pas encore terminé ! Effectivement, ce holmes est un véritable monstre… Mais la BD a l’air de présenter un très beau graphisme…

  4. C’est cette BD dont tu m’avais parlé ? Je suis sûre que ça me plairait. Je note donc. Et je verrai à la médiathèque. Pas pour les âmes sensibles, hein ? Mais si tu l’as lue, c’est que c’est Holmes chez les bisounours ! 😉

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