Un pique-nique presque parfait

Juin en Angleterre avec Lou et Titine
Challenge polars avec Sharon

Un livre offert par les Editions Harper Collins dans le cadre des Masses Critiques de Babelio

 

Un pique-nique presque parfait
Une enquête de Loveday et Ryder

Faith Martin

 

Oxford, été 1960,
Le cadavre d’un étudiant prisonnier des racines d’un saule sur les rives de la Tamise va réunir pour la seconde fois Trudy Loveday, une jeunette de dix-neuf ans agent de police stagiaire, et le Dr Clément Ryder, le coroner de la ville d’Oxford âgé de cinquante-sept ans. Lors de la précédente affaire, « Le corbeau d’Oxford », il y avait eu entre eux une bonne alchimie et c’est donc sans hésitation que le duo se reforme à la demande de Ryder.
Les résultats de l’enquête qui ont été relatés au tribunal n’ont pas donné un verdict concluant et une investigation plus approfondie devrait dire si cette noyade est un suicide, un accident ou un meurtre.

Juste avant la découverte du corps de Derek Chadworth, un étudiant de St Bede’s, un collège d’Oxford, le tableau qui est présenté est charmant. La campagne sous le soleil est animée par les rires insouciants des étudiants qui fêtent la fin de leurs examens dans des barques en simulant des joutes. Il y a des pêcheurs qui attendent patiemment une bonne prise, des jeunes gens qui installent des piques-niques et des promeneurs qui cheminent paisiblement le long des berges. Mais lors des témoignages des amis de Derek présents sur les lieux du drame, tout sonne faux et met à mal cette belle ambiance. Entre les mines crispées et les dépositions qui se contredisent, le Dr Ryder qui a un siège à la cour, perçoit intuitivement qu’il y a un malaise et imagine que la personnalité du défunt n’était pas aussi bonne que tout le monde le prétend.

L’enquête prend une autre tournure avec l’aide de Trudy qui va quitter l’habit de policier pour ceux d’une jeune étudiante afin de mieux se mêler à la vie de St Bede’s College. Très vite, elle apprend que Derek faisait partie d’un cercle très sélect et sulfureux, le Marquis Club, tenu par Jeremy Little John, le fils cadet d’un duc. Tous deux semblaient être inséparables et à l’origine de nombreuses extravagances et d’activités coupables.

Qui était vraiment Derek, boursier d’origine modeste qui fréquentait les jeunes aristocrates et d’où venait l’argent qui lui assurait son train de vie princier ? Voici les deux premières questions qui débuteront l’enquête de Trudy et de son mentor le Dr Ryder…

« Un pique-nique presque parfait » est le deuxième tome d’une série qui regroupe deux enquêteurs bien sympathiques, la jeune stagiaire de police prometteuse qui sort de son nid et qui a tout à apprendre et le brillant chirurgien atteint de la maladie de Parkinson qui est contraint de se reconvertir dans la médecine légale. Leur complicité très agréable à lire est l’un des atouts majeurs de l’histoire qui me semble un peu faible au niveau de l’intrigue policière.
L’intérêt du roman réside également dans cette époque au charme vintage
avec les souvenirs de la pop-culture et les us conformistes de la société anglaise qui était pleine d’inégalités, de discriminations et de préjugés ; misogynie, structures hiérarchiques des classes, conservatisme…
Je vous recommande donc cette bonne lecture qui vous ouvre les portes d’un lieu séculaire et prestigieux, Oxford. Je lirai la suite avec grand plaisir…

D’autres billets chez Belette, Hilde, Sharon, Titine,

 

 

 

4 réflexions au sujet de « Un pique-nique presque parfait »

  1. Merci pour le clin d’œil! Comme tu as pu le voir, j’ai passé un bon moment aussi à Oxford avec Trudy et le Dr Ryder. J’ai hâte de me procurer la première enquête. 🙂

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