Octobre-couleurs à Paris

Fin octobre, tout est gris à Paris, mais j’ai vu de belles couleurs ailleurs…
El Greco au Grand Palais, du 16 octobre 2019 au 10 février 2020
Léonard de Vinci au Louvre, du 24 novembre 2019 au 24 février 2020
Bacon en toutes lettres au centre Pompidou, du 11 septembre 2019 au 20 février 2020

 

 

Album de vacances, le Périgord noir – Les jardins d’Eyrignac

I. Lascaux 4 et Sarlat
II. La Roque-Gageac
III. Le gouffre de Padirac et Rocamadour
IV. Les jardins de Marqueyssac
V. Le château de Beynac
VI. Les jardins d’Eyrignac

 

Les jardins d’Eyrignac

Sur la route du retour, nous nous sommes arrêtés pour admirer le domaine d’Eyrignac.
La photo de la brochure me rappelait le roman de Kate Morton, « Le jardin secret ». Une voute végétale comme un trou de serrure offre en second plan la vue d’une tour carrée. Rien que ce dépliant promettait une belle visite.
A l’ouverture du parc, nous étions seuls à déambuler dans les allées bordées de buis, d’ifs et de charmes sous un ciel menaçant. Et en effet, une ondée chaude est tombée, nous poussant à nous abriter, quelques minutes bien romantiques, sous des ramures et contre des haies.
Il paraît qu’il y a 200 hectares de jardins et que le domaine est vieux de plus de 500 ans.
Des plates-bandes de gazon où sont exposées des sculptures en fer, des arbres taillés de formes topiaires, des fleurs, des fontaines, des bassins, des poissons rouges, des coins et des recoins mis en scène, une vue plongeante sur les vallons des alentours, des jeux de perspectives, des chiliennes disposées ça et là pour s’immerger dans une contemplation, une inspiration florentine avec des cyprès, une inspiration japonisante avec des structures décoratives, et une floraison blanche qui me renvoyait sans cesse au jardin blanc de Vita Sackville-West à Sissinghurst, ces tableaux étaient enchanteurs et propices aux rêves ! Aurai-je été aussi fascinée si j’avais dû partager cette balade avec d’autres visiteurs ? La magie aurait été différente, certainement…

 

 

 

 

Album de vacances, le Périgord noir – Le château de Beynac

I. Lascaux 4 et Sarlat
II. La Roque-Gageac
III. Le gouffre de Padirac et Rocamadour
IV. Les jardins de Marqueyssac
V. Le château de Beynac
VI. Les jardins d’Eyrignac

 

Le château de Beynac

 

Le voyage continue et nous passons dans le couloir du temps…
Au sommet d’un plateau qui domine le village de Beynac-et-Cazenac, se dresse fièrement le château, une bâtisse médiévale du XIIe siècle qui a été une place stratégique imprenable lors de la guerre de Cents Ans. De ce côté-ci de la Dordogne, le drapeau était français et de l’autre côté de la frontière, flottait sur le château d’en face, Castelnaud, un étendard anglais.
Abimé et dépouillé depuis des lustres, le château subit des rénovations importantes qui vont s’échelonner encore sur un siècle ! La dîme modique du visiteur contribue à sa restauration.
La couleur des pierres d’un joli ocre chaud se gorge de lumière faisant oublier son aspect spartiate et martial. Les pièces intérieures vastes aux plafonds hauts, de belles tapisseries sur les murs, quelques armures, des petites ouvertures pour laisser le regard traîner sur la Dordogne animée, les marches de l’escalier cavées par l’usure qui mènent aux remparts… la visite est plaisante et rêveuse, surtout lorsqu’on abandonne groupe et guide pour faire cavalier seul.

Château Beynac 2

 

 

 

Album de vacances, le Périgord noir – Les jardins de Marqueyssac

I. Lascaux 4 et Sarlat
II. La Roque-Gageac
III. Le gouffre de Padirac et Rocamadour
IV. Les jardins de Marqueyssac
V. Le château de Beynac
VI. Les jardins d’Eyrignac

 

Les jardins de Marqueyssac
sur la commune de Vézac, un enchantement.

 


Par une matinée, lorsque le soleil n’est pas encore à son zénith, monter les petites sentes bordées de buis taillés ; admirable représentation de l’art topiaire… Un jardin où l’imaginaire galope et se perd dans un univers fantastique… des formes rondes, comme des dos d’animaux lovés et endormis, des labyrinthes, des paons, des promontoires et un superbe panoramique sur la Dordogne, les gabares, les champs, les villages et les forteresses des châteaux de Beynac et Castelnaud.

 

 

 

 

Album de vacances, le Périgord noir – Le gouffre de Padirac et Rocamadour

I. Lascaux 4 et Sarlat
II. La Roque-Gageac
III. Le gouffre de Padirac et Rocamadour
IV. Les jardins de Marqueyssac
V. Le château de Beynac
VI. Les jardins d’Eyrignac

Le gouffre de Padirac


Dans la région du Lot, le gouffre de Padirac nous mène dans les profondeurs de la terre à plus de 300 mètres. Nous accédons à la rivière souterraine, soit par des escaliers, soit par un ascenseur, où des barques nous attendent. Silencieusement, nous pénétrons un monde spectaculaire, hors du temps, dont la féérie et les mystères nous rappellent les histoires de Jules Verne. Méduses, champignons, fleurs, roses des sables, coraux, ou… nurserie d’aliens… stalactites et stalagmites racontent une histoire millénaire.

 

 

Rocamadour

Cette citadelle qui surplombe la vallée de l’Alzou est un lieu incontournable du Lot, à la frontière du Périgord. Imposante, belle, incrustée dans la roche, empreinte d’une sacralité religieuse, elle offre une magnifique vision lorsqu’on se retrouve face à elle.
Je n’aurais aimé garder en mémoire que sa majesté altière vue de loin, mais au cœur de la cité médiévale, l’importante masse touristique et les innombrables boutiques de pacotilles qui peuplent les ruelles me laissent une amère déception.
Je n’ai fait que le pèlerinage en descendant et je suis remontée avec l’ascenseur-téléphérique… La chaleur était suffocante.

 

 

 

Album de vacances, le Périgord noir – La Roque-Gageac

I. Lascaux 4 et Sarlat
II. La Roque-Gageac
III. Le gouffre de Padirac et Rocamadour
IV. Les jardins de Marqueyssac
V. Le château de Beynac
VI. Les jardins d’Eyrignac

 

La Roque-Gageac 15

Juillet en Dordogne, à environ 8 km de Sarlat… La Roque-Gageac, un très joli petit village accroché à une falaise et dominant la Dordogne ; des jardins exotiques, luxuriants, des odeurs de cuisine dans les petites rues, des habitations troglodytes, des toits, des vues plongeantes… et la chaleur des pierres encore bouillantes de la journée.

 

Une adresse à retenir à la Roque-Gageac… la ferme-auberge Le Colombier
Une cuisine savoureuse, généreuse, avec des produits de qualité de la région, et un accueil très sympathique.

 

 

 

Album de vacances, le Périgord noir – Lascaux 4 et Sarlat

I. Lascaux 4 et Sarlat
II. La Roque-Gageac
III. Le gouffre de Padirac et Rocamadour
IV. Les jardins de Marqueyssac
V. Le château de Beynac
VI. Les jardins d’Eyrignac

 

Lascaux 4

Juillet, les vacances ! Nous commençons notre incursion en Dordogne par le beau site de Lascaux. Soleil intense, chapeau de paille, lunettes noires et… une petite laine pour parcourir la grotte qui est à 13°. Lorsque les enfants étaient petits, nous étions allés voir Lascaux 2 et j’espérais retrouver la même émotion avec cette dernière réplique.
Peu d’attente avec des billets pris à l’avance, nous passons de corridor en corridor jusqu’à la porte « sacrée » qui va nous propulser à l’ère paléolithique.
Verdict ? Génial !

 

Sarlat

Nous avons basé notre pied à terre dans la campagne de Sarlat. A Lascaux, nous avions pris plein de dépliants sur les hauts lieux touristiques de la région et nous étions bien décidés à tous les faire… (voir la suite des vacances en billets)
Notre première approche de la cité fut de nuit, à l’heure où tous les restaurants, une multitude à touche-touche, sont pris d’assaut par des ventres affamés qui veulent déguster du foie gras, du confit de canard et des pommes de terre salardaises. La question première qui vient à l’esprit est : Mais d’où viennent tous ces gens ? car du peuple, il y en a ! Puis la question qui suit est : Combien faut-il de canard pour contenter tout ce monde ? De ma vie, je crois n’avoir jamais vu autant de touristes et de restaurants…
Ce ne sera que le lendemain que nous ferons connaissance avec la ville. La rencontrer tôt quand les cafés commencent à ouvrir et à servir des petits-déjeuner, quand les services de voirie nettoient les rues à grands jets d’eau, quand les grilles des magasins remontent en grinçant, quand le soleil est encore doux sur la peau et quand on peut régler l’appareil photo sans se presser. On m’avait vanté la beauté de Sarlat et je ne fus pas déçue. J’aime la couleur de ses pierres, le dédale des rues, les placettes que l’on découvre derrière des porches et son empreinte médiévale.

 

 

 

 

Séjour à Paris (2), Les copines et Le modèle noir, de Géricault à Matisse

Ce jeudi s’annonçait aussi beau que la veille. La chaleur en ce début de matinée avait le goût de l’été. Mais cette légèreté n’était pas seulement due aux douces températures, j’avais rendez-vous à 10 heures devant la librairie Gibert Jeune, avec Sharon et Béa la Comète, mes deux anges gardiens pour la journée !
Nous nous sommes retrouvées dans un élan de joie toute enfantine. Trois copines en virée et en bavardages… Au programme ? Bla-bla, restaurant et Orsay.

J’avais une petite idée du restaurant où je voulais les mener, quelque part dans la rue Saint-Honoré… Oui… quelque part… près du Louvre, je crois… peut-être dans cette rue… ou celle-là…  Enfin, ce fut une quête avec le plan de la ville, bien drôle.

Passage devant Notre Dame pour la saluer

Des filles décidées et alertes… c’était le matin…

Restaurant algérien Laouz… Matloo, kezra… pâtisseries fines et café
Le déjeuner pris, il a fallu nous faire violence pour quitter les confortables fauteuils et aller

à Orsay voir l’exposition « Le modèle noir, de Géricault à Matisse »
du 26 mars au 21 juillet 2019

Une très belle exposition, émouvante, qui nous fait vivre différentes époques, de l’abolition de l’esclavage à nos jours.

 

Marie-Guillemine Benoist, « Portrait de Madeleine », 1800
Huile sur toile, Musée du Louvre

Théodore Géricault, « Étude d’homme, d’après le modèle Joseph », 1818-1819
Huile sur toile, J.Paul Getty Museum de Los Angeles

Théodore Géricault, « Étude de dos d’après le modèle Joseph, pour Le radeau de la Méduse », 1818-1819, Huile sur toile, Musée du Louvre

Eugène Delacroix, « Jeune homme vu en buste, la tête coiffée d’un turban rouge »,
Pastel, Musée du Louvre

François-Auguste Biard, « L’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises,
le 27 avril 1848″, 1849, en dépôt à Versailles Henri Fantin-Latour, Copie des « Femmes d’Alger dans leur appartement » d’après Delacroix, 1875, Huile sur toile, Musée Delacroix Paris

Jean-Baptiste Carpeaux, « Pourquoi naître esclave ? » d’après un buste en marbre de 1869,
Plâtre polychrome, Musée des Beaux Arts de Reims

Charles Cordier, « Homme du Soudan français », 1857, et « Femme des colonies », 1861
Albâtre, bronze argenté et oxydé, bronze doré, Musée d’Orsay Paris

Nadar, « Maria l’Antillaise tenant un éventail », 1855-1862
Photographie, Bibliothèque nationale de France Paris

Edouard Manet, « Jeanne Duval, La femme à l’éventail », 1862
Huile sur toile, Museum of Fine Arts Budapest

John Philip Simpson, « L’esclave captif », 1827
Huile sur toile, Institut d’art de Chicago

François-Léon Bouneville, « Esther », 1844
Huile sur toile, Musée des Beaux-Arts de Pau

   Jean-Léon Gérôme, « Bain Turc », 1870
Huile sur toile, Museum of Fine Arts de Boston

Édouard Manet, « Olympia », 1863
Huile sur toile, Musée d’Orsay

Paul Gauguin, copie de « l’Olympia » de Manet, 1891
Huile sur toile

Eugène Faure, « Femme portant une gerbe de blé et une corbeille de fruits », 1866
Huile sur toile, Musée de Grenoble

Frédéric Bazille, « Jeune femme aux pivoines », 1870
Huile sur toile, National Gallery of Art de Washington

Jacques-Eugène Feyen, « Le baiser enfantin », 1865
Huile sur toile, Palais des Beaux-Arts de Lille

Pablo Picasso, Etude pour nu debout, 1908
Gouache sur esquisse au crayon graphite, Musée national Picasso-Paris

André Derain, « Joueur de mandoline », 1930
Huile sur toile, Musée de l’Orangerie

Paul Colin, « La revue nègre », 1925
Huile sur bois

Henri Matisse, « Aïcha et Lorette », 1917
Huile sur toile

Man Ray, « Rire de rêve », 1937
Huile sur toile, Collection Marion Meyer

Henri Matisse, « L’Asie », 1946
Huile sur toile,

Henri Matisse, « Dame à la robe blanche »,
Huile sur toile, Henri Matisse et Sharon…

Romare Bearden, Patchwork Quilt, 1970
Tissus et papiers coupés et collés, peinture polymère sur panneau, Museum d’Art Moderne de New York

Après cette très belle visite, il était temps pour nous de nous dire au revoir.
Sur la route… la librairie Albin Michel. Pas étonnant ! Une librairie pour débuter la journée et une librairie pour la terminer. What else chères lectrices ?
Comme dit la chanson sur un air nostalgique : Voilààà c’est finiiii… ti la la la…
mais rendez-vous est pris pour une autre aventure, alors pensons déjà à demain et gardons le sourire !

Béa en contemplation sur la couverture d’un livre sur le chocolat.


Merveilleuse journée… Béa et Sharon, merci infiniment…

 

 

 

 

Séjour à Paris (1), L’orient des peintres et la collection Courtauld

Comme tous les ans au début du printemps, je vais à la capitale pour voir des expositions. Deux jours d’une intense cadence, où je n’ai pas ménagé mes pieds.
Un rythme soutenu pour des émotions fortes, voici quelques photos souvenirs…

 Au musée Marmottan-Monet,
« L’orient des peintres, du rêve à la lumière »

du 07 mars au 21 juillet 2019

Voyages, fantasmes, les femmes orientales, une lumière, une architecture, une sensualité, un abandon, des mystères, d’éclatantes couleurs… Ingres, Delacroix, Gérôme, Landelle, Valloton, Matisse, Kandinsky… plus de soixante peintures.

Déambulation dans les salles du musée avant de découvrir l’orient…
Sans flash, les photos ne rendent pas la beauté des œuvres et altèrent les couleurs.

  Berthe Morisot, « Au bal », 1875

  Jean-Auguste-Dominique Ingres, « La Petite Baigneuse », 1828
Huile sur toile, 35 x 27 cm, Musée du Louvre

Jean-Auguste-Dominique Ingres, Tête de la grande odalisque

Théodore Chassériau, « Intérieur de harem », 1854
Huile sur toile, 66 x 53,5 cm, Musée des Beaux-Arts de Strasbourg

Jean-Léon Gérôme, « Le marché d’esclaves », vers 1866
Huile sur toile, 84,8 × 63,5 cm, Clark Art Institute, Williamstown (États-Unis)

Charles Zacharie Landelle, « La Juive de Tanger », après 1866
Huile sur toile, 61,4 x 50,6 cm, musée des Beaux-arts de Reims

Jean-Léon Gérôme, « Le marchand de couleurs », vers 1890-1891
Huile sur toile, 65 × 54,9 cm, musée des Beaux-Arts de Boston

Paul-Alexandre Leroy, « Joueuses d’osselets », 1898

Maurice Bompard, « Une rue de l’Oasis de Chetma »,1890
Huile sur toile, 140 x 160 cm, musée des Beaux-Arts de Marseille

Henri Matisse, « Odalisque à la culotte rouge », vers 1924-1925
H
uile sur toile, 50 x
61 cm, musée national d’Art moderne de Paris

Vassily Kandinsky,

Auguste Renoir, « Paysage algérien, Le ravin de la femme sauvage », 1881
Huile sur toile, 65,5 X 81 cm, musée d’Orsay


« La collection Courtauld, le parti de l’impressionnisme »
du 20 février au 17 juin 2019

Après un sublime voyage en orient, nous sommes allés à la Fondation Vuitton pour l’exposition de la collection Samuel Courtauld, un industriel et mécène Anglais qui a collectionné tous les plus grands peintres impressionnistes ; Manet, Pissarro, Morisot, Monet, Degas, Sisley, Seurat, Cézanne, Gauguin, Van Gogh, Le Douanier Rousseau, Toulouse-Lautrec, Boudin, Modigliani… Turner… Une visite exceptionnelle pour une centaine de chefs-d’œuvre !

Édouard Manet, « Coin de café-concert », vers 1878-1880
Huile sur toile, Institut Courtauld à Londres

 
Tableau vedette de l’affiche, impossibilité de l’approcher et de prendre une photo. Juste un instant dans un intervalle pour faire un gros plan…
Édouard Manet, « Un bar aux Folies Bergères », 1881-1882
Huile sur toile, 96 x 130 cm, Institut Courtauld à Londres


Édouard Manet, « Déjeuner sur l’herbe » (version réduite), 1867
Huile sur toile, Institut Courtauld à Londres

Pierre-Auguste Renoir, « La Loge », 1874
Huile sur toile, 80 x 63,5 cm, Institut Courtauld à Londres

Claude Monet, « La gare Saint-Lazare », 1877
Huile sur toile, 53 x 72 cm, National Gallery de Londres

Eugène Boudin, « Deauville », 1893
Huile sur toile, Institut Courtauld à Londres

Claude Monet, « Effets d’Automne à Argenteuil », 1873
Huile sur toile, Institut Courtauld à Londres

Pierre-Auguste Renoir, « Le printemps Chatou », 1873
Huile sur toile, Institut Courtauld à Londres

Henri de Toulouse-Lautrec, « Le Salon privé au Rat Mort », 1899
Huile sur toile, Institut Courtauld à Londres

Paul Cézanne, « Pommes, bouteilles et dossier de chaise », 1904-1906
Huile sur toile, Institut Courtauld à Londres

Paul Cézanne,  » L’Homme à la pipe », 1895 
Huile sur toile, Institut Courtauld à Londres
Paul Cézanne,
Huile sur toile, Institut Courtauld à Londres

Paul Cézanne, « Les joueurs de cartes« , 1892
Huile sur toile, 60 × 73 cm, Institut Courtauld à Londres

Paul Cézanne, « Nature morte avec l’Amour en plâtre », 1894
Huile sur toile, Institut Courtauld à Londres

Paul Cézanne, « La Montagne Sainte-Victoire au grand pin », 1887
Huile sur toile, Institut Courtauld à Londres

Vincent Van Gogh, « Autoportrait à l’oreille bandée », 1889
Huile sur toile, Institut Courtauld à Londres

Vincent Van Gogh,
Huile sur toile, Institut Courtauld à Londres

Vincent Van Gogh, « La Crau à Arles : pêchers en fleurs ou Les Haies », 1889
Huile sur toile, Institut Courtauld à Londres

Amedeo Modigliani, « Nu assis », 1916
Huile sur toile, Institut Courtauld à Londres

Paul Gauguin, « Portrait de Mette », 1877
Sculpture marbre, Institut Courtauld à Londres

Paul Gauguin,
Huile sur toile, Institut Courtauld à Londres

Paul Gauguin, « Paysage de la Martinique », 1890
Huile sur toile, Institut Courtauld à Londres

Joseph Mallord William Turner,
Aquarelles, Institut Courtauld à Londres

 

Retour à l’hôtel en passant par Notre Dame. Une cathédrale toujours aussi belle, aussi altière, malgré le ravage et l’amputation. L’émotion est forte lorsqu’on s’approche à petits pas vers elle…

Suivi du séjour dans le billet 2…

 

 

 

Sherlock, Lupin et moi, Le mystère de la dame en noir


Challenge polars avec Sharon
Challenge Petit Bac d’Enna, catégorie couleur

 

 

Sherlock, Lupin et moi
Le mystère de la dame en noir, tome 1
Irène Adler
Illustrations Iacopo Bruno

Saint-Malo, été 1870,

Irène Adler, une gamine de douze ans, a quitté la capitale avec sa mère pour passer des vacances estivales à Saint-Malo. Toute seule et menée par son ennui vers les remparts de la cité malouine, elle rencontre Sherlock Holmes, un Anglais de trois ou quatre ans plus âgé qu’elle qui s’est installé avec un livre sous la statue du corsaire René Duguay-Trouin(*). Même si les premiers échanges sont impétueux, entre une espiègle et un sérieux, le contact s’établit facilement. Étrangement, une amitié semble s’imposer d’une manière très naturelle, évidente. Puis lorsque Sherlock la présente à un camarade du nom d’Arsène Lupin, Irène est comblée ! Les vacances s’annoncent passionnantes car les deux garçons vont la distraire et l’extraire du carcan de la jeune fille de bonne famille.

Dans une barque appartenant au père d’Arsène, le trio rame vers la demeure Ashcroft, une imposante bâtisse qui surplombe la mer. Loin des convenances et de la tutelle des adultes, ils peuvent rêver d’indépendance et d’aventures, en s’imaginant mille mystères. Mais des fantasmes enfantins à la morbide réalité il n’y a pas d’intervalle quand tous trois découvrent le cadavre d’un homme, échoué sur la plage. Noyade ou meurtre ? Dans la poche de son veston, une lettre parle de fautes et de repentirs ce qui étaierait la piste d’un triste suicide, mais lorsque Irène surprend au loin une silhouette sombre et fantomatique qui les observe avec attention, pour disparaître instantanément, tout laisserait à penser que ça serait un acte criminel.

Les jeunes amis qui étaient avides d’action voient en cette intrigue matière à s’aventurer et à vivre des vacances palpitantes ! Un meurtre, un cadavre dont l’identité est à découvrir, et d’autres évènements qui mènent au vol d’un magnifique collier en diamants et à un mystérieux équilibriste qui arpente les toits de la cité la nuit, vont assurément donner quelques frissons à ces détective en herbe…

Irène Adler est l’association de deux auteurs Italiens, Alessandro Gatti et Pierdomenico Baccalario qui donnent une nouvelle histoire de jeunesse à trois illustres personnages.
Et si Sherlock Holmes ne rencontrait pas pour la première fois Irène Adler dans « Un scandale en Bohême » en 1888 et Arsène Lupin en 1904 lors de son arrestation ? Leur personnalité et leur intelligence étant prédisposées à se réunir, c’est par la plume de la jeune Irène que nous lisons leurs rencontres dans des épisodes dignes de leur goût pour le danger, les énigmes policières et le travestissement. Dans un style qui allie la fraîcheur, la candeur, de la jeunesse et la clairvoyance d’un esprit fin, elle rapporte avec un certain humour leur enthousiasme et leur complicité face aux périls qui vont jalonner leurs retrouvailles qui comptent à ce jour six tomes.
Outre cette intelligence et cette audace commune, Irène a séduit ses comparses avec son caractère malicieux et sa voix remarquable. Nous savons déjà qu’elle sera plus tard une cantatrice. Dans ce tome, elle parle un peu de ses parents qui habitent Paris. Proche de son père, un homme d’affaires Américain, elle dit qu’elle n’a pas de connivence avec sa mère qui voudrait la façonner à l’image modèle de la parfaite jeune fille de son époque. Autre personnage récurent de la série, elle est souvent confiée aux bons soins d’un majordome, Mr. Horatio Nelson qui se conduit avec elle, soit comme une gouvernante, soit comme un garde du corps. Il est un homme très mystérieux, toujours là dans les moments critiques.
De son côté, formé par son père, Théophraste Lupin professeur de boxe, gymnastique et d’escrime, Arsène est un grand sportif. De sa mère, il raconte à ses amis qu’elle est d’une famille noble qui a refusé de reconnaître son mariage avec un misérable roturier sans fortune. Les ayant délaissés pour un temps, Arsène se retrouve donc avec son père à suivre les itinérances d’un cirque…
Quant à Sherlock Holmes, on apprend qu’il a un frère plus âgé, Mycroft, et une jeune sœur, tous deux assez horripilants. C’est pour les fuir que Sherlock s’échappe le plus souvent de chez lui pour trouver le calme. Taciturne et sérieux, avec un soupçon d’excentricité, il est l’esquisse du célèbre détective que nous révérons.
Au fil de la saga, nous en apprendrons plus sur leurs secrets familiaux, des secrets déjà lus dans les canons holmésiens et lupiniens et d’autres tirés de la belle imagination de nos auteurs.
En ce qui concerne l’intrigue policière de La dame en noir, elle est d’un niveau jeunesse qui ne posera pas de difficulté pour les jeunes lecteurs. Vous l’aurez compris… le charme de ce scénario est avant tout dû à la fusion de nos trois héros.

J’ai beaucoup aimé ma lecture et je ne tarderai pas à vous raconter le prochain tome. J’ai aimé et je vous recommande la série !
Mes amies de lecture me rejoignent… Sharon, Belette, Bianca

(*) Erreur :
La statue du corsaire ne pouvait pas être en 1870 car elle a été édifiée en 1973 !