Joyeux Noël ! Histoires à lire au pied du sapin

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Un chalet à Noël avec Chicky Poo, Petit Spéculoos et Samarian

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Joyeux Noël histoires à lire

Joyeux Noël !
Histoires à lire au pied du sapin
Collectif
Clément Marot, Charles Dickens, Sylvain Tesson, Jules Laforgue, F.S. Fitzgerald,
Anton Tchekhov, Marvel Aymé, Guillaume Apollinaire, Guy de Maupassant,
Truman Capote, Blaise Cendrars

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Trois poèmes et huit histoires qui racontent la période de Noël. Si je ne m’attarde pas sur les poèmes, je tiens à vous parler de chaque nouvelle car elles sont toutes différentes… l’esprit, le style, l’époque, les lieux. Je les lis et je vous raconte en direct…

A la vue d’un arbre de Noël, Charles Dickens est fasciné par les décorations, des guirlandes d’objets scintillants, un vrai bric à broc. « Il y avait de tout, et même davantage. » Il sombre alors dans ses souvenirs et crée des délires fantastiques dignes des Contes des Mille et une nuits ou dignes d’une parade de cirque avec chanteurs, fanfare et acrobates. Les images s’enchaînent par association, toutes bizarres et hétéroclites. Nous sommes dans une réalité fantasmée, presque cauchemardesque. Il se rappelle les arbres de son enfance… et les redécore de tout ce passé qui s’y bouscule ; le culbuteur menaçant, la tabatière d’où jaillissait un diablotin, le pantin qui gesticulait quand on tirait la ficelle, tous des êtres inquiétants, effrayants…
Plus qu’une nouvelle sur Noël, c’est une sorte d’exorcisme !

Sylvain Tesson nous régale avec l’histoire d’un repas de Noël. Ils sont en Bretagne et ses mots sont beaux quand il la décrit tourmentée par le temps… « La Bretagne était un oursin mauve et blanc, hérissé de glace. La houle torturait l’océan. Le vent sifflait, coupé par les aiguilles des pins. Les rafales froissaient la lande, battaient au carreau. Le ciel ? En haillons. Des cavaleries de nuages chargeaient devant la lune… ». C’est un auteur que je lis et relis toujours avec beaucoup de bonheur, juste pour la musique de ses mots… « La ferme était bâtie au bord d’un talus surplombant la plage de Lostmac’h. Sur le côté du chemin, un menhir montait la garde depuis six mile ans. Le jour, la mer emplissait les fenêtres percées vers l’ouest. La nuit, il faisait bon écouter le ressac à l’abri des murs de granit. La satisfaction de contempler la tempête par la fenêtre, assis auprès d’un poêle, est le sentiment qui caractérise le mieux l’homme sédentaire, qui a renoncé à ses rêves. Au-dessus de la porte, l’aphorisme de Pétrarque gravé dans le linteau renseignait le visiteur sur notre idée du bonheur : Si quis tota die currens, pervenit ad vesperam, sais est. »
Autour de la table, ils sont dix, tous, sauf un, racontent des anecdotes sur le monde des fées. C’est un soir où la magie s’installe légitimement. Il y a l’histoire des ombres des fées, les histoires sur ces bateaux qui en pleine tempête sont guidés par des lumières qu’on appelle le « halo des fées », l’histoire de ce pauvre fou à Plouharnel qui le soir du réveillon va jouer du violon dans la lande pour elles, l’histoire du curé qui… une lampée d’armagnac, une deuxième… Et Pierre, l’ami, le voisin, qui crie pitié pour ne plus entendre ces idioties ! Le monde de Merlin c’est foutaises et contes pour enfants. Il n’y croit pas et ça l’énerve !…
La nouvelle de Sylvain Tesson continue sur le lendemain. Lorsqu’il se réveille chez lui, Pierre est très perturbé et téléphone à ses amis pour qu’ils viennent. Il sait maintenant qu’il y a des choses qu’on ne pourra jamais expliquer, il y a des choses qui remettent tout en question…
Une excellente nouvelle parfaite pour être lue le soir de Noël. J’ai beaucoup aimé.

Francis Scott Fitzgerald nous transporte à Hollywood, dans l’industrie cinématographique. Ce n’est pas vers le rêve qu’il nous mène, mais vers un océan peuplé de requins. Le soir de Noël, Pat Hobby reçoit l’ordre de réécrire un script. Il sait que ce travail est sa dernière chance pour être titularisé et que le siège sur lequel il est assis est du genre éjectable. Une secrétaire qu’il ne connait pas vient taper son texte… Bien qu’elle soit jeune, il apprend qu’elle travaille depuis dix-huit ans pour le studio. Et à bien la regarder, belle mais prématurément vieillie, il devine toute la rancœur qu’elle a accumulée. Ce soir là, les bureaux sont vides et leurs solitudes, leurs désillusions, se rencontrent. Sous le sceau de la confidence, elle lui raconte un secret terrible concernant un homme puissant, qui pourrait faire trembler les fondations du studio. Un secret qui pourrait aussi leur ouvrir les portes de leurs rêves.
Le rêve de Patt ? Devenir producteur. Alors, est-ce que le Père Noël, Harry Gooddorf en l’occurrence, va accomplir ce souhait ?
Monde cruel ! et quelle avarice ! cette nouvelle a une triste morale. Mr. Scrooge me semble plus sympathique que ces hommes…

Anton Tchekhov raconte l’histoire de Vassilissa, une petite mère qui n’a pas vu sa fille depuis des années. Les lettres se font rares. A Igor l’aubergiste qui rédige sa lettre sous sa dictée, elle raconte le pays, elle lui envoie sa bénédiction et ses prières au Seigneur roi des Cieux. Que devient Iéfimia ? Mariée, a-t-elle maintenant des enfants ? Est-elle toujours à la ville ?…
Malheureuse histoire ! Je me demande pourquoi Tchekhov l’a écrite pour un conte de Noël. Iéfimia n’a pas oublié ses parents, elle ne peut simplement pas les revoir. Mais en cachette de son mari, elle raconte à ses trois enfants, ses parents, sa terre, la neige… en priant la Reine des Cieux, Mère Protectrice, de les emmener un jour là-bas.

Marcel Aymé envoie l’ange de Noël dans une garnison d’infanterie pour qu’il laisse les bonnes pensées sur la couche des soldats. L’adjudant Constantin va l’aider le temps de sa ronde et lui confier un présent pour la douce amie d’un soldat qu’il a fait mettre en prison pour insubordination.
Une nouvelle teintée de mélancolie, de féérie et d’un peu de bonheur.
« L’enfant de Noël prit de la hauteur, mais avant de filer dans le grand huit, il plongea la main dans sa hotte et fit neiger des fleurs du paradis sur le képi de l’adjudant Constantin qui se mit à rire dans le mois de décembre. »

Guy de Maupassant fait parler le docteur Bonenfant pour un souvenir de Noël. Après réflexion, il a un souvenir à narrer, mais pas le genre de souvenir qu’on s’attendrait à écouter ! Médecin de campagne, il fuit tout ce qui est obscurantisme et superstition, pourtant, un jour, il a vu un miracle la nuit de Noël.
Sur la route enneigée, le père Vatinel découvre un œuf étrange. Il le ramène à sa femme qui décide de se le préparer pour le repas. A peine l’œuf englouti que la pauvre femme est prise de contractions et de vomissements. Et toute la nuit, elle se débat et hurle de douleur, sans que le médecin puisse la calmer. C’est alors que le curé du village fait son entrée avec ses prières d’exorcisme… Mais rien n’apaise ses souffrances.
Prêtre et médecin se posent la question… et si on amenait la mère Vatinel à la messe le soir de Noël ?
Une nouvelle qui se lirait bien le soir d’Halloween !

Truman Capote a écrit un joli conte pour ce souvenir de Noël. L’histoire d’un petit garçon de sept ans qui suit la fantaisie de son amie… Ils décident de faire une trentaine de cake aux raisins, imbibés au whisky, et de les offrir aux personnes qu’ils aiment. Même Mr Roosevelt aura son gâteau ! A travers le regard de ce petit garçon, les scènes les plus extravagantes paraissent normales.
C’est beau, c’est magique et heureux, lorsqu’on est ce petit garçon… Le bonheur et la beauté de notre monde, seulement pour les enfants et les faibles d’esprit ? J’espère que non !

Blaise Cendrars fête Noël à Rio. C’est l’exotisme !
Je n’ai pas aimé cette nouvelle. Elle vient juste après celle de Truman Capote, et j’étais encore imprégnée de douceur et de tristesse. Rio, je me le destine pour une autre fois !

Je vous recommande ce petit livre pour décembre. Comme je vous le dis précédemment, j’ai beaucoup aimé l’écriture de Sylvain Tesson et celle de Truman Capote. Leurs histoires sont vraiment dans l’ambiance Noël !

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Tangente vers l’est

Un livre offert par Lou
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Maylis de Kerangal

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De Moscou à Vladivostok, 9 288 kilomètres.

Aliocha est un jeune conscrit d’une vingtaine d’années qui doit effectuer son service militaire en Sibérie, le pays du goulag. Le nez écrasé contre la vitre du Transsibérien, à l’écart de ses camarades, il voit défiler le paysage. Plein de peur et de colère, il songe à sa désertion. Tout, sauf la Sibérie ! Le voyage est long, violent, les étapes dans les stations sont peu fréquentes et surtout surveillées par Letchov, le garde chiourme. Il est impossible de s’évader.
Hélène est une française d’une trentaine d’années qui fuit Anton, l’homme qu’elle aime. Elle abdique car elle ne le reconnait plus, elle ne veut plus de cette vie, de cette Russie qu’elle avait idéalisée. Elle part vers l’est, par ce train qui n’en finit pas d’avaler les distances.
Aliocha et Hélène vont se rencontrer dans le couloir du Transsibérien. Deux solitudes qui s’accostent, très peu de mots dans la fumée de leurs cigarettes, des présentations primitives, Moi Aliocha, Moi Hélène, des sourires timides, le regard maternel et sensible de la femme, le regard fiévreux et violent de l’homme-enfant. La nuit s’étire, très longue, pesante et chaloupée.
Aliocha ne se trompe pas lorsqu’il retient fermement Hélène. Il sait qu’elle peut lui venir en aide. Elle est son seul recours. Le message passe dans des mots aboyés, essoufflés, gutturaux. Si elle ne les comprend pas, elle en devine l’intensité. Elle aurait pu se débattre, crier, mais elle l’invite à se cacher dans son compartiment de première classe, touchée par son angoisse, séduite par sa fierté. Ne fuit-elle pas, elle aussi ?!
Il n’y a aucune ambiguïté à ce geste. Peut-être le regrettera-t-elle, peut-être que non.

« Le paysage défile maintenant par les ouvertures de la cellule grise qu’ils ont occupée ensemble, à touche-touche, unis dans les mêmes soubresauts, dans les mêmes accélérations et les mêmes ralentissements, où ils ont mélangé la fumée de leurs clopes et la chaleur de leurs souffles. Aliocha retient sa respiration, il n’est pas suppliant, il n’est pas une victime, il est comme elle, il s’enfuit, c’est tout. La femme pose ses yeux dans ceux du garçon – une clairière se lève dans le petit jour sale, très verte -, se mords les lèvres, suis-moi. »

Le voyage est sans fin jusqu’à la limite, Vladivostok. Bientôt Irkoutsk, le lac Baïkal, d’autres gares… et Tchita, la caserne, « la ville des exilés ». Arriveront-ils à la dépasser ? Plus loin, il y a la mer et leurs libertés.

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« Tangente vers l’est » est une superbe histoire qui raconte l’aventure de deux âmes perdues, un train mythique et un pays vaste et acéré. C’est le mystère russe, son romantisme et ses ambivalences, c’est un suspens qui compresse le souffle et qui ralentit le rythme de la lecture, ce sont des mots poètes, des mots-images, des mots passionnés, c’est une amitié, un amour, une reconnaissance, un sauvetage, une folie alliée à du courage et du tempérament. L’histoire est d’aujourd’hui, mais elle aurait pu être d’une autre époque. Le roman est court avec de belles phrases, sans vrais dialogues, à deux voix, à deux sensibilités, deux nationalités.
Entre Aliocha et Hélène, les gestes sont beaux, attentifs et prévenants, ils sont ceux d’une mère avec son enfant, d’une femme qui mate son futur amant, ceux aussi d’un garçon qui cherche protection et d’un homme captivé qui vibre… C’est sensuel, pudique et intrigant.

J’ai beaucoup aimé et je vous le recommande.

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D’autres billets chez Sharon, Mango, Philisine,

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Philipok

logonoël« Je lis des albums » de Hérisson, « Contes à rendre » de Coccinelle, « Classique » de Stéphie
« Il était une fois Noël » avec Chicky Poo, Samarian et Petit Spéculoos

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Une histoire de Léon Tolstoï
Illustrée par Gennady Spirin
Adaptée par Ann Keay Beneduce et Françoise Rose en français

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L’histoire débute comme tous les contes par « Il était une fois… »

Philipok, un petit garçon qui n’est pas encore en âge d’aller en classe, veut suivre son frère tous les matins. Prestement, il enfile son manteau, met son bonnet, et engage ses pas dans ceux de son aîné… Sa maman attendrit le retient par son paletot et lui dit d’un air navré que son temps est aux jouets et pas encore à l’étude.
Près de sa grand-mère, Philipok joue, regarde avec intérêt le livre sur les lettres et rêve. Lorsque sa babouchka ferme les yeux, son imagination le pousse vers la porte. Chaudement couvert, l’abécédaire sous le bras, Philipok prend le chemin de l’école.

Sur la route, il subit quelques mésaventures… mais que ne ferait-il pas pour aller voir l’instituteur ?!

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img269Ce conte ne s’étend pas en palabres, il est bref. Dès les premières phrases, le conteur nous parle du rêve de Philipok qui veut aller étudier. Garçon sage, il parvient tout de même à désobéir et à poursuivre son idée. Si l’enfant paraît têtu et indiscipliné, il est heureux de le voir impatient d’apprendre ; le « savoir » est ainsi élevé au rang de la plus merveilleuse des aventures. Les périples qu’il rencontre lors de sa courte quête sont ses premières embuches.
Une propagande pour l’instruction…

L’histoire de Tolstoï est admirablement mise en valeur par les dessins à l’aquarelle de Gennady Spirin, un illustrateur Russe que j’ai récemment rencontré entre les pages de « La princesse Grenouille ».
C’est une magnifique poésie qu’il nous livre, si douce, si lointaine. Les couleurs sont des velours et des satins, de la fourrure et des fils de soie, une campagne enneigée et des isbas en bois.
Je conseille donc ce superbe petit livre, optimiste et heureux, pour les enfants et… nous les grands !

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La princesse Grenouille

« Je lis des albums » de Hérisson, « Contes à rendre » de Coccinelle, « A tous prix » d’Asphodèle

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la_princesse_grenouilleLa princesse Grenouille
Texte de J. Patrick Lewis
Illustrations de Gennadij Spirin

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« Il y a très longtemps, dans un royaume lointain, vivait un tsar qui avait trois fils. Quand ils eurent l’âge de se marier, le tsar appela les trois princes à ses côtés, et il leur dit : « Armez vos arcs de toutes vos forces et tirez chacun une flèche au loin, jusqu’au coeur de la Russie. Celle qui trouvera votre flèche, vous l’épouserez… »

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Ainsi commence l’histoire de la princesse Grenouille. Trois princes obéissants promettent à leur père d’accomplir ce dessein et orientent leur flèche dans des directions opposées.
La fille d’un homme noble découvre la flèche de l’aîné. La fille d’un marchand repère celle du cadet. Quant à la troisième, celle du benjamin, la stupeur est grande ! Lorsque le prince Ivan retrouve la sienne dans un marais, elle est la possession d’une grenouille.
Il sera désolant d’épouser ce quadrupède, mais se parjurer serait déshonorant ! C’est donc sous les moqueries de ses frères qu’Ivan présente à son père sa fiancée, une petite créature qui tient dans sa poche.
img262Les mariages sont célébrés et le tzar continue à imposer ses vœux… Il aimerait que les nouvelles épousées lui tissent un magnifiquement vêtement.
Comment la petite grenouille va-t-elle s’en sortir ? Elle ne semble pas partager le désespoir de son prince, au contraire, elle le rassure car « demain est un autre jour ».

Demain est un autre jour et les désirs du tzar sont toujours aussi impérieux. Après le vêtement, c’est une tarte qu’il voudrait goûter et pour célébrer ce royal gâteau, un bal sera donné.

« Ne crains rien mon prince » dit la grenouille. Confiante, elle rassure son époux. Dans la nuit, un orage annoncera sa venue et fera taire les persifleurs qui se gaussent de cette union. Le serment tenu, la nuit fut féérique pour Ivan et sa grenouille, qui est en réalité une merveilleuse princesse, Vassilissa la Sage.

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Mais l’histoire serait bien trop courte si elle s’arrêtait là. Le bonheur dura peu de temps. Sur un geste irréfléchi, Ivan détruisit ce qu’il ne fallait pas, faisant disparaître sa princesse.
Long, de deux années, et loin, au-delà du royaume, sera le chemin pour retrouver son amante. Sur sa route, il trouvera un vieil homme, un ours, un faucon, un brochet et la sorcière Baba Yaga qui le conseillera et lui racontera le triste sortilège qui a emprisonné Vassilissa, princesse sage et fille du cruel Kochtcheï.

Il était une fois…

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Cette belle histoire superbement illustrée est un conte populaire dont on ne connaît pas l’origine, repris par Alexandre Afanassiev un auteur du XIXème siècle qui a enrichi le folklore russe de ses récits.
J. Patrick Lewis est Américain. Professeur d’économie, il se consacre pleinement à l’écriture depuis 1998 et écrit essentiellement des livres, des poèmes, pour enfants. Avec ce texte publié en 1994, il reprend la légende de Vassilissa.
Vassilissa a été racontée dans des histoires différentes. On la nomme la Belle dans une, la Sage dans une autre, elle est enfant ou jeune fille, et est aux prises des pouvoirs maléfiques des plus méchantes créatures des légendes slaves, sorcière, ogre, tyran, diable, dragons…
Dans ce conte, elle a été maudite par son père et Baba Yaga, la sorcière ogresse, aidera le valeureux Ivan à la retrouver. On parle alors d’un chemin initiatique (dixit un article sur Wikipédia).
Les illustrations magnifiques sont de Gennadij Spirin, un dessinateur Russe qui vit en Amérique. Il se distingue par la perfection de ses aquarelles qui représentent l’art russe dans toute sa beauté, sa magie, faisant référence aux icônes byzantines. Souvent primé, il a reçu pour cet album la médaille d’or de la Société des Illustrateurs de New York en 1994.

Cet album est à noter et à offrir. L’histoire est fascinante et, bien qu’à consonances orientales, rappelle certains contes, comme celui de Charles Perrault, « Cendrillon », ou « Les trois plumes » des frères Grimm. Pour les dessins, ils sont des joyaux et c’est ce qui motivera l’acquisition ! Le texte est enluminé par des frises qui ajoutent une opulence aux illustrations déjà très étoffées.
A l’approche de Noël, il ne vous reste plus qu’à…

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