Partir deux jours à Paris pour quatre expositions. Il faisait beau, presque chaud en cette fin d’octobre… et j’ai vu de superbes tableaux.
Première journée
Nous avons commencé par le musée Jaquemart-André avec l’exposition sur Rembrandt.
La ville brumeuse commençait à s’ouvrir, il était 8h30.
Il était interdit de prendre des photos. Les deux tableaux ci-après ont été pris sur Google images. Dans ce musée, ce n’est pas la quantité, mais toujours la qualité. C’est de l’ordre de l’intime.
Tout est admirable, tout est noble, tirant vers la perfection et la minutie des détails. Les portraits fascinent. Certains ont des maintiens rigides, puritains, et d’autres comme les tableaux de sa dernière compagne Hendrickje Stoffels et celui de son fils Titus, dévoilent la vitalité, l’amour et l’abandon. Je me suis attardée à scruter l’intensité des regards, les rides des visages et les veines des mains, à suivre le dédale des broderies sur les vêtements et les lignes des ruchés, des drapés. J’ai retenu mon souffle. Il y a une part d’ombre, une part de lumière, ce clair-obscur que j’aime tant !
Titus, le fils de Rembrandt, entrain de lire
Huile sur toile habituellement exposée à Viennes
Hendrickje Stoffels, dernière compagne de Rembrandt
Huile sur toile habituellement exposée à Londres
101,9 x 83,7 cm
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Nous avions donné rendez-vous à Magritte vers les 15h au musée Pompidou, Beaubourg. Nous avons traversé Paris, à pieds, à métro, pressés de ne pas arriver en retard et nous nous sommes retrouvés à piétiner dans des files d’attente malgré les réservations prises. Près de deux heures à slalomer sur la galerie et à l’étage…
Une expo riche et très intéressante, mais il y avait beaucoup trop de monde pour l’apprécier pleinement. Quant à la carterie de la boutique, elle fut décevante.
Les photos prises sans le flash ne rendent pas justice aux tableaux. Voici quelques unes…
Demain, je vous montrerai les photos des expositions du musée Marmottan et de la Fondation Louis Vuitton… A bientôt !
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