Et c’est le temps qui court…
J’avais un peu abandonné mes participations pour ce genre de marathon, mais en ce jour férié me voilà de retour pour commencer le mois anglais de Lou et Titine !
L’enthousiasme des copines est communicatif.
Des livres sortis de ma PAL préparés la veille, j’attaquerai mes lectures en compagnie de Teddy et Cornélius seulement en soirée, car il fait beau et une promenade est au programme.
Tic-tac-tic-tac… à très vite !
« Retour à Brideshead » Evelyn Waugh, « La mort dans les nuages » Agatha Christie,
« Les hommes dansants » Arthur Conan Doyle
. Il est 16h53, je suis revenue de mon escapade brocante avec passage dans une crêperie. Un thé et un livre, je vais m’installer dehors avec Holmes et Watson.
. Il est 21h12, je reprendrai demain… Je n’ai lu que deux nouvelles de Conan Doyle.
Vendredi
. Il est 15h39, j’ai ouvert « La mort dans les nuages ». Au bout de la 7ème page, j’ai dans la tête des images de l’épisode de la BBC. Seulement, un petit truc me chiffonne… Jane, l’héroïne de cette enquête qui va partager le devant de la scène avec Hercule, dit de notre cher détective qu’il a de grosses moustaches. Ha, mais non, alors !!!
. Il est 17h55, j’ai terminé l’Agatha Christie sur le relax dans le jardin. Comme d’habitude, le plaisir était au rendez-vous et je quitte Hercule avec toujours cette petite pointe de tristesse. Il n’est plus d’un jeune âge, il n’a jamais été un séducteur, et pourtant, il n’a pas fermé son cœur et abandonné ses rêves. Jane était bien charmante !
Je vais faire une pause pour venir vous lire et boire un thé. Il fait beau, chaud, et les oiseaux sont bien joyeux.
. Il est 18h53, on m’a demandé deux fois « qu’est-qu’on mange ? ». Ça va être salade composée. Mister B regarde Roland Garros en tenue de cycliste… Ça fait plus d’une heure qu’il devait partir faire du vélo mais les matchs ne sont toujours pas terminés ! Paraît que nous avons deux Français.
Je retourne dehors avec « Retour à Brideshead » ; 606 pages, petits caractères. Et au fait, j’ai lu depuis hier, 366 pages.
. Il est 20h03, je suis à la page 128. Beaucoup de nostalgie dans l’introduction. Le narrateur, capitaine dans l’armée, a 39 ans et se sent bien vieux, usé. Brideshead a été réquisitionnée par l’armée. Il a connu la vieille demeure avec la famille, vingt ans auparavant alors qu’il était un jeune et fringant étudiant à Oxford. Les années étaient légères, insouciantes…
Je passe à table et les Français ont perdu.
Samedi
. Il est 9h35, je me prépare pour aller voir l’expo de l’artiste Cécile Reims, « L’ombre portante ». Je vous ferai un billet si mes photos le permettront…
Je n’ai pas ouvert de livre depuis mon réveil.
. Il est 15h22, je me replonge dans la verdoyante campagne anglaise au début du XXe siècle.
. Il est 17h50, je viens de terminer la première partie à la page 385. Chassés-croisés de sentiments ; rien de simple, ni de léger, beaucoup de tromperies et de faux-semblants, déclin d’une époque, d’une société, à la veille de grands chamboulements.
» – Vous serez amoureuse un jour, lui dis-je.
– Oh, je prie pour que ce malheur ne m’arrive pas. Dites, est-ce que je peux prendre une meringue, à votre avis ? Elles sont fameuses. »
Je pense m’arrêter pour aujourd’hui.
Vendredi + samedi = 751 pages. A demain !
Dimanche
. Il est 18h39, j’ai passé une journée très agréable dans le jardin et j’ai terminé dans l’après-midi mon dernier livre. Le total des pages lues sur ce long week-end est de 973 pages.
« Retour à Brideshead » est une lecture mélancolique. C’était beau et triste à la fois.
Je remercie mes supporters, nos organisatrices, et vous donne rendez-vous maintenant avec les billets… Je vais m’atteler de ce pas à les écrire.
A bientôt et God save the Queen !