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Les vacances commencent et nous avons décidé de passer la journée à Aubusson. Nous sommes partis avec le soleil, nous sommes rentrés sous la pluie. La Creuse en cette fin du mois d’avril est verte, fleurie, sauvage, avec ses maisons closes mangées par le lilas et la glycine, ses hameaux désertés, les étangs, les cours d’eau, les petites routes sinueuses bordées de fleurs…
Depuis le XVè siècle, les ateliers tissent de somptueuses tapisseries et font la renommée de la ville… Au début du XXè siècle, la production diminue puis reprend en 1939 avec les artistes Jean Lurçat et Jean Picart le Doux qui apportent un style plus moderne. De nos jours, certaines manufactures ont fermé, l’économie en souffre, mais d’autres usines essaient de perpétuer l’art et la manière qui ont fait la réputation d’Aubusson.
Nous nous sommes baladés dans les petites rues en longeant la Creuse avant de rejoindre le musée de la tapisserie.
Un jardin expressif et envahissant
Une vitrine qui attire la curiosité.
Musée de la tapisserie
Exposition « Aubusson XVI – XXI »
Des écheveaux teints et un autre brut.
Détail d’une tapisserie « Armide enlève Renaud endormi sur son chariot »
Détail de la tapisserie « Les noces de Daphnis et Chloé » – 309 x 378 cm
d’Etienne Jeaurat
Seconde moitié du XVIIIè siècle, 5ème tapisserie d’une suite de 6 pièces. Laine et soie
Maquette pour tapisserie de style néo-médiéval
Gouache sur papier, 21 x 18,7 cm – Atelier Tabard, XIXè siècle
Modèle pour un rideau en tapisserie
Gouache sur papier, 36 x 24,5 cm – Manufacture Pinton, fin XIXè, début XXè siècle
Détail de la tapisserie « L’été » de Dom Robert
Tapisserie de basse-lisse, laine, 224,3 x 328,5 cm – Atelier Tabard, 1942
Tapisserie « Pylla » de Victor Vasarely
Tapisserie de basse-lisse, laine, 171,3 x 160 cm – Atelier Pinton, Felletin, 1970
Tapisserie « L’eau et le feu » de Jean Luçat
Atelier Goubely, 1952
Tapisserie, appel à création, « Melancholia » de Marc Bauer – Deuxième prix
Tapisserie de basse-lisse, laine – 360 x 300 cm – Atelier Patrick Guillot, 2013
L’artiste s’est inspiré de l’œuvre « Mélancolie » d’Albrecht Dürer, 1514.
« Noir, blanc et quelques éclats de couleurs vives »
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J’y retournerai un jour, par beau temps, et j’irai visiter les manufactures encore en activité… Alors, affaire à suivre !
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