Petites histoires de fantômes bretons

Octobre en Halloween avec Hide et Lou

Fantômes bretonsPetites histoires de
fantômes Bretons
Collection dirigée par Dominique Besançon

.

Le conteur attend que tout le monde s’installe auprès de l’âtre avant d’entamer ses récits. Nous sommes en Bretagne… « dans un vieux manoir perdu au fond des bois et des landes de la Cornouaille armoricaine, le manoir de Coat-Tugdual. » Grands et petits sont attentifs et aiment écouter les petites histoires qui enrichissent les mythes et légendes.
Elles viennent de Dinan, de Kervézenn, de Briec, de Kerhouan… de la haute et de la basse Bretagne, de ses campagnes et de ses côtes, d’ici et de l’au-delà. Elles font frissonner car elles sont des témoignages sur des âmes qui se manifestent partout, sur les chemins et dans les maisons. I
l est dit que le jour est aux vivants, que la nuit est aux morts, et lorsqu’elles  apparaissent, elles sont annonciatrices d’évènements, la plupart du temps, tragiques.
Dans l’année, Noël, le soir de la Toussaint et la nuit de la Saint-Jean, sont des jours propices.

Dans les légendes de la mort, autres que les âmes errantes, il y a l’Ankou, un fantôme qui hante chaque village. Sous les traits d’un vieillard ou d’un squelette, il conduit une charrette qui grince et tient une faux. C’est l’ouvrier fossoyeur qui vient chercher celui qui va trépasser. La nuit, près d’une étendue d’eau, on peut rencontrer des lavandières aux visages de mort qui lavent les linceuls. C’est toujours de mauvais augure pour celui qui les voit car elles présagent de son décès, mais comme pour la mère Paillasse et Josik la fille de Jean Trémeur, elles peuvent aussi ne pas être fatales. La Dame Blanche apparaît la nuit, entre vingt-trois heures et minuit. Au château de Kerloster dans la commune de Lannéanou, elle remet dans le droit chemin Raoul, le fils aîné, qui se moquait de cette fable et qui aimait faire la fête le soir jusque tard dans la nuit. Dans ce conte, elle semble plus protectrice que funeste.

« Il ne faut pas manquer aux morts. » C’est à dire, ne pas se moquer, ne pas les oublier, se montrer toujours respectueux.

Outre ces êtres qui viennent chercher les futurs défunts, ce petit livre rapporte aussi en de courts textes, des histoires de fantômes malheureux ou facétieux. Le folklore breton est un vivier de contes populaires fantastiques, macabres, qui tiennent en haleine ceux qui les écoutent et ceux qui les lisent. Croyances anciennes, superstitions, le païen se mêle au christianisme, et grâce aux « collecteurs d’histoires » comme François-Marie Luzel, Anatole Le Braz, Paul Sébillot, Zacharie le Rouzic, Emile Souvestre…, elles ne se perdent pas, elles défient le temps.
Dans cette collection, vous trouverez Sirènes bretonnes, Lutins et Korrigans, Lancelot du Lac, L’ïle d’Ouessant, Belle-ïle-en-Mer, Merlin l’Enchanteur, Le Pays de Tréguier, L’Ankou, Le Mont Saint-Michel, Brocéliandre et La Ville Ys et les cités englouties ; de quoi voyager, rêver et frissonner.

A recommander

.

ankou

BD Les Contes de l’Ankou
.

.

.