La chanson des Vampirates

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Octobre en Halloween avec Hide et Lou

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vampirates_by_sonofamorticianChanson extraite du livre
Vampirates

Les démons de l’océan, Tome 1
Justin Somper

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« Voici une histoire de Vampirates,
Une histoire très ancienne et très vraie.
Oui, voici la chanson d’un vieux voilier
Et de son équipage qui tous effraie.
Oui, voici la chanson d’un vieux voilier,
Qui parcourt l’océan bleu…
Qui hante l’océan bleu.
Le bateau vampire a des voiles déchirées
Qui claquent comme des ailes en pleine envolée
On dit que le capitaine, il est voilé
Pour tempérer l’effroi de celui qui le voit,
Et ses yeux sont sans vie
Et ses dents, perçantes comme la nuit.
Oh, on dit que le capitaine, il est voilé
Et que la lumière ses yeux sont privés.
Sois bon, mon enfant, sois sage,
Sage comme une image,
Sinon aux Vampirates, je te remettrai
Et sur les flots, avec eux te jetterai.
Oui, sois bon, mon enfant, sois sage,
Car – regarde ! Vois-tu là-bas ?
Ce soir dans le port, il y a un bateau noir
Et sa cale est assez grande pour te recevoir !
(Oui, bien assez grande pour te recevoir !)
Si les pirates sont mauvais,
Et pire encore les vampires,
Alors j’espère que, tant que je vivrai,
Et bien que je chante la chanson des Vampirates,
Jamais aucun d’eux je ne verrai.
Oui, si avec les pirates vient le danger
Et avec les vampires, la mort assurée,
Je prierai aussi pour toi –
Que tes yeux jamais un Vampirate ne voient…
… Et que jamais ils ne posent la main sur toi. »

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Avant j’étais juste immortel… Un extrait…

billet pour Poudlard

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Extrait tiré du livre « Avant j’étais juste immortel » de Juliette Bouchet
p. 146, 147, 148,149

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« …
– A moi quoi ?
– Ouais, à toi. Je te montre ce que je sais faire, et toi pareil. Montre.
– Je ne pratique aucun art martial…
– Fais-moi les autres choses alors, comme tu veux, ou un petit truc, si t’es fatigué, une boule de feu ou un cri de stegosaurus.
– Hein ? Mais comment veux-tu que je te fasse une boule de feu ?
– Bah, je sais pas moi, fais ton truc, si tu veux je me tourne… ha, OK, c’est ça, t’as peur que je te pique ton pouvoir en fait…
– Vadim… Qu’est-ce que ta mère t’a dit sur moi au juste ?
– Elle a dit que t’étais pas comme les autres… dit-il tout bas, en s’approchant à pas feutrés, elle a dit qu’on pouvait pas te garder à l’hôpital mais qu’elle avait encore besoin de « vérifier certains fonctionnements » ! Elle doit étudier ton anatomie, tes besoins vitaux, tes déplacement et ton endurance.
– Bah ouais, tu m’étonnes…, dis-je pour moi-même. Et donc toi, tu en as déduis que ?
– Bah, c’est clair quand même, non ?
– Ça dépend, moi je pense savoir de quoi elle parle, mais toi, t’as compris quoi ?
Vadim, agenouillé près du lit, me fixe avec émerveillement :
– T’es un super-héros.
Je n’ai jamais envisagé ma condition sous cet angle.
– Vadim, je ne suis pas un super-héros…
– Tstt tstt… T’inquiète pas, je dirai rien, même pas à Ryan alors que lui, il dit qu’il a la cape d’invisibilité. Mais je sais que c’est pas vrai. S’il l’avait vraiment, je l’aurais vue. Parce que je vois des trucs invisibles, le soir dans ma chambre surtout. Tu vois, moi aussi j’ai un super-pouvoir ! Alors dis-moi, t’as quoi toi ?
– Heu… Je cours vite, je suis très fort… Parfois je peux sauter très haut… Et, normalement… je peux pas mourir.
– Et… c’est tout ?
Le mioche a l’air déçu. Le comte Dracula ne fait plus recette.
– Tu voles ?
– Non.
– T’as un sabre laser ? Tu contrôles le feu ou les éclairs ?
– Non, rien de tout ça…
– Tu te transformes quand même ? Ou juste tu cours vite comme un lapin ?
– Ah oui ! Ça oui, je me transforme… on peut dire ça !
– En quelle couleur, vert, jaune ?
– Sans couleur… Je me transforme pas de partout…
– Pfff… ça y est je sais, tu fais comme Wolverine, t’as des couteaux qui te sortent des mains !
– Non plus, non… Je… comment dire…
Je suis en train de perdre la face devant un môme de neuf ans. D’abord la mère, ensuite le fils. Il suffit !
– Montre-moi !
– Non impossible, par contre, je peux te dire qui je suis, si tu me promets de le garder pour toi.
– Promis.
Drapé dans une couette en plumes d’oie à la housse rose pâle, je me redresse d’un coup d’épaule, et, endossant le poids de ma lignée au fond des yeux, je lui révèle mon identité.
– Je m’appelle Raphaël Elmo Mihnea Tepes Basarah Draculea.
Silence gênant, d’où perce un :
– Et… ?
– Je suis le descendant direct de Vlad l’Empaleur, plus connu chez vous les humains sous le nom de « comte Dracula ».
– Désolé, je vois pas !
Ha, la claque !!!
– Dracula, tu vois pas ? Mais faut sortir mon gars ! Mais si, fais un effort… Un monsieur tout blanc, toujours en costard, avec des poches sous les yeux et qui plaît beaucoup aux femmes, ça te dit rien ?
– Qu’a l’air un peu coincé ?
– Oui, voilà, mais c’est parce qu’il est timide en fait !
– Haaaaa… Si, ça c’est M. Gallimard, mon prof de SVT. T’est le fils de M. Gallimard ?
La loose. Ma famille est officiellement tombée dans l’oubli, entraînant dans sa chute feu mon patriarche. Accablé par une vexation cuisante, je joue mon va-tout.
– Francis Ford Coppola ?
– …
– Twilight ?
– Ah… Ça me dit quelque chose… HOOOOO ça y est je sais !!! T’ES UN HOBBIT !!!
Je vais t’en montrer moi du Hobbit.Sûr de mon effet, je ferme les yeux, ouvre la bouche et retrousse les babines sur mes splendides et rutilantes incisives, longues de plus de 1,5 centimètre en pleine action.
– Mais t’es… t’es… haaaa… HAAAAAA !!! MAMAN !!!
… »

Billet à venir dans le courant de la semaine.

 

avant j'étais juste immortel

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A travers la brume

A travers la brume

Où cours-tu donc mon double
Ce soir à travers la brume ?
Sur quelles scènes te rends-tu ainsi grimé ?
Sur quels rivages cette pièce sera-t-elle jouée ?
Et le passage en eaux troubles
Du tombeau à l’écume
Serait-il le miroir où tu ne sais te mirer ?

Où cours-tu donc mon double
Au-delà du monde des vivants ?
Quelles chimères poursuis-tu mon ombre ?
A quel ailleurs rêves-tu dans la pénombre ?
Et le pâle pantin qui se dédouble
Portera-t-il encore longtemps
La lumière qui renaît des décombres ?

Où cours-tu mon double ?
Ce soir à travers la brume ?
Dans quelle fosse as-tu posé le pied ?
Dans quelle folle danse es-tu donc entré ?
Et le cavalier qui joue coup double
Lorsque déjà le jour se consume
Ouvre le grand bal des âmes damnées.

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L’extraordinaire après-vie d’Alice Osmont ou…
Les aventures d’un goubelin en Pays de Broe
Texte et illustrations d’Hélène Larbaigt

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pays de broe 1

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C’est ça Halloween ! Halloween ! HALLOWEN !…

logohalloween13
La maison hantée de Lou et Hilde, Halloween 16ème billet

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Voulez-vous voir un monde étrange
Où l’on aime les démons et pas les anges ?
Suivez-nous, venez visiter notre magnifique cité.
Voici Halloween, voici Halloween !
Les citrouilles vont mourir de trouille.
C’est ça Halloween,
Tout le monde a mauvaise mine.
C’est normal ! C’est pour terroriser les citrouilles !
Minuit sonne… C’est l’heure du crime !

Bienvenue à Halloween !

Moi je me cache sous votre lit le soir.
Mes dents, mes yeux brillent dans le noir.
Moi je me cache sous votre escalier,
Doigts de serpents et cheveux d’araignées.

C’est ça Halloween, c’est ça Halloween !
Halloween ! Halloween ! Halloween ! Halloween !

C’est la ville de la nuit…
Les citrouilles chantent et les chauves sourient !
On plaisante, on fait des bêtises,
On ne sait pas quelle sera la prochaine surprise !
Au coin de la rue, il y a des inconnus,
Qui surgissent des poubelles pour vous faire…
Peur !

C’est ça Halloween !
Rouge et noir… Gélatine !
Quelle horreur !
C’est un enfer !
Par le feu, par la glace,
Il faut jouer à pile ou face
Et s’envoler à tombeau ouvert !
C’est la ville du crime ! C’est la ville du crime !

Bienvenue à Halloween !

Je perds la tête, quelquefois je l’arrache.
Avant de disparaître dans un flash.
Je suis le mort qui prend le mors aux dents…
Je suis le vent qui vous glace le sang…
Moi, je me glisse comme une ombre noire
Et je transforme vos rêves en cauchemars !

C’est ça Halloween, c’est ça Halloween !
Halloween ! Halloween ! Halloween ! Halloween !

Y-a des enfants beaucoup trop sages…
On préfère ceux qui ont la rage !
On fait peur…
Mais on se domine,
Dans le ville d’Halloween !
On plaisante, on fait des bêtises,
Tout le monde attend la prochaine surprise !

Si Jack le squelette,
Sans tambours ni trompette,
Surgit dans votre dos,
Vous ne ferez pas de vieux os !
C’est ça Halloween !
C’est la ville du crime,
Bienvenue à l’épouvantable épouvantail !
Bravo Jack !
T’es un crack !
Vive notre nouveau roi !
Jack la gargouille
Est le roi des citrouilles !
C’est ça Halloween, c’est ça Halloween !
Halloween ! Halloween ! Halloween ! Halloween !

C’est la ville de la nuit…
Les citrouilles chantent et les chauves sourient !
Lalala…
Halloween ! Halloween !
Lalala…
Halloween ! Halloween !
Lalala…
Halloween ! Halloween…

Bienvenue à Halloween !
L’étrange Noël De Monsieur Jack

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Juste quelques phrases d’un livre…


Octobre
Voyage de Lou et Hilde, destination Halloween

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« – Le pays d’où je viens, dit-il, ne m’a pas préparé à la vie dans le vôtre. J’ai besoin de votre aide.
L’expression de la princesse s’adoucit, et elle retrouva sa beauté.
– Je vous aiderai. En ferez-vous autant pour moi ?
– Je ferai ce qui vous sera nécessaire, répondit-il. Au point où j’en suis, autant aller jusqu’au bout. (…)
– Je ne vous comprends pas, dit la princesse.
– Moi non plus, je ne vous comprends pas, répondit-il, mais je ferai mon possible pour vous aider à protéger votre peuple contre la sorcière ; après cela, je ne peux rien vous promettre.
– Après cela, ce que vous ferez n’aura plus d’importance.
– Vous me ramènerez ici et vous me laisserez rentrer chez moi ?
– Je vous ferez traverser le pont, dit-elle. Vous avez ma parole.
Au fond de la fosse, le bliaud s’éleva du sol et se gonfla comme si une forme féminine l’emplissait, bien qu’il demeurât vide. Il se mit à tourner sur place, à danser, puis sa rotation s’accéléra jusqu’au moment où il se trouva à plat en l’air, à tournoyer comme les pales d’un hélicoptère. Peu à peu, des feuilles s’agitèrent dans la fosse, puis se firent aspirer dans le tourbillon du bliaud et une tornade végétale s’éleva du trou.
Le phénomène se poursuivit quelques temps puis se calma, et les feuilles retombèrent dans la clairière tout autour de la fosse.
Au fond, le bliaud était suspendu à la paroi, tenu par une douzaine de poignards plantés dans la terre à travers le tissu. Un liquide noir et huileux suintait de la pointe de chaque lame. Une araignée sortit de sous le tissu, puis des dizaines qui se répandirent sur la paroi. »

Extrait du livre « Enchantement »
d’Orson Scott Card

 

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Acrylique de San-Tooshy, « Un ami pas comme les autres »
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Un auteur et ses mots, 32

 

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« – Tu m’accompagneras toujours ?
– Toujours ! Je veillerai sur ton âme.
– Moi, je ne te quitterai pas, jamais !
– Jamais !
– Tu es le premier amour.
– Tu es le dernier amour.
– Mon éternel amour…
– Ton parfum, je sens ton parfum.
– Je t’aime, si tu savais combien je t’aime.
– Je ne te vois plus très clair. Aperçois-tu quelque chose ?
– Bien sûr. Je vois des visages familiers qui marchent dans des paysages splendides.
– Les gens ont l’air heureux ?
– En pleine extase.

– Je suis… dans les ténèbres. Vois-tu quelque chose ?
– Une immense clarté. »

 

Les derniers jours de Stefan Zweig
Album dessiné de Sorel et Seksik
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Un auteur et ses mots, 31

 

« Chez Mr. Thornton, des sourcils très droits dominaient immédiatement ses yeux clairs, enfoncés, dont le regard sérieux, s’il n’était pas désagréablement perçant, semblait cependant assez intense pour pénétrer l’objet de son observation jusqu’au tréfonds. Son visage était dessiné à grands traits aussi fermes que s’ils avaient été sculptés dans du marbre, concentrés surtout autour des lèvres, qu’il avait tendance à serrer un peu sur une rangée de dents parfaites. Lorsque le sourire, rare et éclatant, jaillissait d’un coup, on avait l’impression d’une brusque apparition du soleil : il illuminait d’abord les yeux puis transformait la mine sévère et résolue d’un homme prêt à tout faire et à tout oser, la métamorphosait et laissait voir le pur plaisir que donne l’instant pleinement savouré, une expression qu’on ne voit guère surgir avec pareille spontanéité que chez les enfants. »

 

Nord et Sud, d’Elizabeth Gaskell
Extrait page 130
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Un auteur et ses mots, 30

 

souris.

Il était une fois une petite souris qui avait 231 souriceaux.
Ils faisaient beaucoup de bruit !
Un jour, maman souris et ses enfants se promènent dans les bois.
Soudain un chat gigantesque se dresse devant eux.
Maman souris regarde le chat droit dans les yeux et dit :
« Ouah ! Ouah ! Ouah ! Ouah ! »
Ca marche ! Le chat, tout tremblant, rentre chez lui.
– Vous voyez, les enfants, dit maman souris,
ça c’est l’avantage de savoir parler deux langues !

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Jack et la sorcière de mer et autres contes d’Ecosse
de Fiona MacLeod

Dessin de la petite souris blanche pris sur google
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Un auteur et ses mots, 29

 

castagno

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Dernier livre lu, « L’armée furieuse » de Fred Vargas. Le commissaire Adamsberg a découvert dans le tome précédent qu’il avait un fils. Tardivement, car celui-ci a vingt-huit ans. Afin de faire connaissance et lier des liens, Zerk est venu habiter chez lui. Adamsberg lui confie trois noms. Ils sont ses adjoints, ses lieutenants, mais avant tout, ils sont sa famille.

« – Ce que je t’aurais enseigné si je t’avais connu à cet âge. Il y a trois chose à retenir, Zerk, et avec cela tu es sauvé : quand on ne peut pas aller au bout de quelque chose, il faut demander à Veyrenc. Quand on ne parvient pas à faire quelque chose, il faut demander à Retancourt. Et quand on ne connaît pas quelque chose, il faut demander à Danglard. Assimile bien cette trilogie. »

 

Fresque murale, Condottier
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Un auteur et ses mots, 28

 

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« J’ignore combien de temps je cours. Des heures, peut-être, ou des jours. Alex m’a dit de courir. Alors, je cours.
Vous devez comprendre. Je n’ai rien d’extraordinaire. Je ne suis qu’une fille quelconque. Je mesure à peine un mètre soixante et je ne possède aucune qualité remarquable.
Mais j’ai un secret. Erigez des murs jusqu’au ciel et je trouverai le moyen de m’envoler pour les franchir. Essayez de m’immobiliser avec cent mille bras et je trouverai le moyen de résister. Et je ne suis pas la seule. Nous sommes plus nombreux que vous le pensez. A refuser d’abandonner tout espoir. A refuser de garder les pieds sur terre. A aimer dans un monde sans murs, à aimer jusque dans la haine, à aimer lorsque les espoirs sont perdus, à aimer sans peur… »

 

Delirium
Lauren Oiver

Peinture de Dali
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