Un livre offert par les Éditions 10/18, dans le cadre des Masses Critiques Babelio
.
Le prix de l’orgueil
Anne Perry
.
Londres, vers les années 1910,
Daniel Pitt est le deuxième enfant de Charlotte et Thomas Pitt. A vingt-cinq ans, il est un avocat qui commence à se faire une belle notoriété et travaille dans un grand cabinet tenu par le directeur Marcus fford Croft. Dans cette affaire, il est confronté à la mort d’un proche, l’avocat Jonah Drake, dont le corps a été découvert dans le quartier mal famé de Mile End, dans l’East End. Criblé de coups de couteau, le visage presque défiguré, Daniel est appelé à la morgue pour le reconnaître. Que s’est-il passé et que faisait-il là ?
Le défunt était un avocat talentueux qui gagnait la plupart de ses affaires en évitant la pendaison à ses clients. Il était un homme distant, discret, secret, pas facile à approcher, et Daniel le connaissait peu, mais avec son ami et collègue Toby Kitteridge, il reprend les dossiers de Drake pour savoir si l’un d’eux ne serait pas à l’origine de sa mort.
Deux affaires retiennent son attention et après s’être renseigné, il décide d’orienter son investigation sur le cas Evan Faber qui avait été accusé d’avoir tué sa maîtresse en la rouant de coups. Evan est le fils d’Erasmus Faver, un armateur riche et puissant qui est en relation étroite avec le gouvernement. C’est donc à pas feutrés qu’il devra enquêter et demander conseils à son père Sir Pitt, directeur de la Special Branch.
Crime de vengeance ou crime commandité par la concurrence, les pistes sont minces et très vite d’autres mobiles apparaissent en mettant dans la ligne de mire Marcus fford Croft susceptible d’être impliqué dans des subordinations de témoins, des malversations, de la corruption et du chantage… Mais à la mort d’Evan, assassiné lui aussi à l’arme blanche, il est difficile pour Daniel de tout concilier et de trouver le point convergeant de l’histoire, un mystère qui l’envoie du côté de Whitechapel sous la juridiction de l’inspecteur Litterman…
Ce quatrième tome de la série Daniel Pitt est un bon cru. L’auteur prend son temps (beaucoup de temps) pour dérouler l’intrigue et l’étoffer de plusieurs indices menant à de différentes trajectoires. Nous avons le plaisir de retrouver Charlotte et Thomas qui ont des rôles très actifs et qui entourent leur fils d’attentions aimantes et protectrices, car Daniel qui cherche à gagner son indépendance et à tracer son chemin sans l’aide paternelle, sollicite malgré tout souvent leurs conseils.
Avec cette série, nous sommes projetés dans la deuxième décennie du XXème siècle. De l’époque des sagas Monk et Pitt, la condition de la femme n’a guère évolué et l’East End est toujours un endroit miséreux, crasseux et coupe-gorge. On lit toutefois une avancée dans différents domaines (les premières automobiles et le relevé des empreintes digitales dans les enquêtes).
Anne Perry ne faillit pas et nous livre encore une fois un bon roman policier… A suivre !
.
.
.
Est-ce que tu vas lire celui qui est paru pour Noël de cette auteure ?
Oui, Alex. Je l’ai acheté aujourd’hui ! Nous sommes plusieurs à le lire et nous mettrons le billet le 16 décembre. Si tu veux nous rejoindre…
Non merci, mais c’est gentil d’avoir proposé.
ok
Chaque année je lis un de ses contes de Noël j’ai repéré son dernier et je vois que vous en faites une lecture commune pour le 16 décembre, ça serait bien que je participe avec vous, je te dirais ça, il faut d’abord que je me le procure ;0)
Avec joie, L’Or !
Je suis très en retard pour cette série, je n’ai lu que le premier tome à ce jour (et je ne suis même pas sûre de l’avoir chroniqué !).
Je te proposerais volontiers une LC pour les précédents tomes mais le temps me manque ! Tu as aimé quand même ?
Oui, j’ai aimé, mais je n’ai pas toujours le temps de rédiger !