Challenge Polars de Sharon,
une année en Angleterre avec Titine, et le
Mois anglais avec Lou et Cryssilda.
L’interprète Grec
Les mémoires de Sherlock Holmes
Arthur Conan Doyle
« J’en étais arrivé à croire qu’il était orphelin et sans famille, mais un jour je fus tout étonné qu’il se mit à me parler de son frère. »
Un soir d’été, John Watson apprend que son ami Sherlock Holmes a un frère plus doué que lui pour l’observation, et qu’il est peut-être encore plus froid, secret et insociable. A la suite de cette révélation, tous deux partent pour le club Diogène où Mycroft les attend avec son voisin, Monsieur Melas, un interprète Grec qui doit leur relater une étrange histoire.
Embauché par un certain Harold Latimer qui se montre rapidement menaçant quand il lui intime la plus grande discrétion sur cette affaire, Melas est chargé de traduire une conversation entre trois hommes ; Latimer, un comparse à lui et un homme qui semblerait être tenu prisonnier, le visage caché par des bandelettes. Melas, entre les questions des uns et les réponses de l’autre, comprend que l’homme est en fait Paul Kratidès, un Grec venu d’Athène pour voir sa sœur Sophie. Pourquoi le séquestre-t’on ? et qui sont ses geôliers ?
Renvoyé à Londres après qu’un incident ait interrompu la traduction, Melas ne tarde pas à confier à Mycroft les faits qui continuent à le bouleverser et à le maintenir dans l’angoisse.
Pour Watson, Holmes et Mycroft, les déductions vont bon train et toutes les mènent vers la même conclusion. Paul Kratidès court un grand danger ! et peut-être bien que Melas, aussi…
Cette petite nouvelle extraite des mémoires de Sherlock Holmes donne la part belle à John Watson et Mycroft Holmes. Elle n’est pas une histoire très passionnante, même si le dénouement se montre cruel pour l’un des personnages. On ne retiendra que le début lorsqu’on découvre que Holmes a un frère aîné qui est aussi intelligent que lui et bien plus bourru. Il voue à son égard de l’admiration et dit franchement que ses facultés d’observation sont supérieures aux siennes. Cependant, Mycroft est beaucoup moins intrépide que son cadet et moins réactif. Leurs caractères se sont forgés dès leurs enfances, dans une famille conservatrice de petits propriétaires de campagne. A leur arbre généalogique, ils comptent une grand-mère française qui fut la sœur du peintre Vernet.
A travers les chroniques et l’intimité rapportée, il est intéressant de dresser petit à petit le portrait de Sherlock Holmes. Le cher détective prend alors une dimension plus humaine…
Des enquêtes à lire et à relire !
Scène extraite de la série télévisée Sherlock Holmes – Granada Télévision
Mycroft Holmes est aussi un des personnages de cette série que j’aime beaucoup. J’aurai aimé qu’il soit plus présent. Heureusement, les pastiches lui laissent parfois la part belle.
C’est vrai que les acteurs qui ont joué le rôle de Mycroft dans les séries télé ont une sacrée personnalité ! A mon avis, c’est Stephen Fry qui s’en rapproche le plus.
Je ne connais pas du tout son interprétation, car je n’ai pas vu encore ce film.
Tu le découvriras dans l’adaptation télé que Granada Télévision a faite.
La série est assez fidèle aux histoires et Jérémy Brett dans le rôle de Sherlock est divin !
On découvre Mycroft pour la première fois dans ce titre « L’interprète Grec », puis après, on le retrouve dans d’autres histoires où il fait des apparitions.
Je note tes suggestions ! Merci beaucoup ! Il faut dire que le palmarès holmésien est riche et varié et on peut passer à côté de pépites.
C’est une très vieille série que tu trouveras sur YouTube.
oh toute une histoire que semble avoir une part interessante pour les caracteres et pas pour l’enquete…cela semble vraiment sympa
Oui, Rachel, même lorsque l’intrigue n’est pas passionnante, c’est quand même un bon cru !
il sait nous attraper Arthur….;)
Je ne suis pas persuadée d’être une grande fan de Sherlock Holmes 😉
Je crois qu’il faut d’abord être séduite par le personnage. Je l’ai toujours imaginé bien plus beau qu’on nous le décrit et malgré son fichu caractère, je le soupçonne d’être un grand romantique. Après, il faut aimer l’ambiance victorienne. Quant aux intrigues, elles sont moins alambiquées que celles d’Agatha Christie et parfois elles sont assez faibles. Mais c’est un tout ; l’atmosphère, les personnages, les décors… l’humour, aussi.
Puis chez moi, il y a une forte dose de nostalgie. J’ai découvert Sherlock assez jeune, sur les étagères de mes parents et j’ai passé de longues et belles heures le nez entre les pages.
Voilà, Enna, pourquoi je suis fan !
Décidément, tu me donnes envie de rouvrir un Conan Doyle ! ça fait bien longtemps… 🙂
Tant mieux ! Mais ne commence pas par ce titre. Essaie la première nouvelle quand Watson et Holmes se rencontrent. Watson cherche un appartement et on lui présente Holmes qui cherche un colocataire.
« Une étude en rouge »
Tu me donnes envie de les lire et relire !
Je comprends Hélène ! Je ne compte plus mes relectures. Ça fait partie de mes romans doudous.
Sais-tu quel est le titre? J’ai le premier titre de l’intégrale en anglais, je pourrais voir si j’ai cette nouvelle 🙂 Effectivement, Holmes est un classique vers lequel je ne me tourne pas assez souvent !
Tu fais tes visites le soir ! Vas vite te reposer…
Le titre in english est « The Adventure of the Greek Interpreter » dans les Mémoires de Sherlock.
Une toute petite histoire qui collerait bien au programme le jour où nous devons lire des nouvelles.
La séance de déduction avec son frère Mycroft ! Je ne m’en lasse pas, aussi bien en écrit que dans la série de la Granada ❤
Oui ! lorsqu’ils surenchérissent l’un sur l’autre ! J’aurais dû la signaler dans mon billet !
Un oubli que je pardonne bien volontiers ! 😉
Cela fait une éternité que j’ai lu une enquête de notre cher Holmes !
C’est l’occasion, chère Nath !