Les Gourmandises présentent des livres de recettes
Vous trouverez d’autres livres et recettes chez…
Asphodèle – « 100 Merveilles de la cuisine française » de La Reynière
et tartiflette au Reblochon
Martine – « Personne ne me volera ce que j’ai dansé » d’Hélène Darroze
Hilde –« Lucky Luke, recettes pour bien nourrir son cow boy » et le velouté corail de Jack Dalton
Sandrion – « Un déjeuner de soleil » d’Edda Onorato et amaretti aux amandes
Nahe – « A table avec Jules Verne » de Kilien Stengel et nouilles de Hong Kong
Béa – « Foccacias, bruschettas, pizzas » d’Alba Pezone et une foccacia aux tomates et oignons confits
Sharon et Nunzi – « Super gâteaux, qui sera le plus gourmand ? » Editions Du Noyelle et
« Le pain perdu du petit Poucet » de Seymourina Cruse et Marie Caudry
Estellecalim – « Je cuisine bio avec les enfants, 55 recettes pour apprendre » de Marie Chioca
La Pintade Aixoise – Un cake comme une plombière
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Les contemplations gourmandes
Florian V. Hugo
Photographies de Sophie Tramier
Stylisme de Nathalie Nannini
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C’est Nahe qui m’a offert ce livre, superbe dans sa conception et très intéressant dans l’étude des plats.
L’auteur, descendant de Victor Hugo (5ème génération), a découvert le plaisir de cuisiner à l’âge de douze ans. Plus tard, délaissant ses études de droit pour celles de la cuisine, il fait son éducation à l’Institut Paul Bocuse d’Ecully et devient apprenti chez Alain Ducasse aux côtés de Jean-François Piège à Paris. De la haute gastronomie aux plats plus simples servis dans les brasseries, il recherche avant tout le plaisir de faire plaisir. Il dit aimer offrir du bonheur… Actuellement, il œuvre dans sa brasserie Cognac, à Manhattan.
Ce livre dédicacé à sa femme et à sa fille nous invite auprès de son célèbre ancêtre. Les contemplations gourmandes content surtout un personnage, son entourage, une époque, et nous ouvrent les portes de la maison de Guernesey, Hauteville House. A travers des lettres, des dessins, des photos, des documents personnels, des citations, nous suivons les appétits d’un temps révolu et nous rentrons dans l’intimité d’une famille.
Dîners fins, repas anniversaires, pique-niques, les plats sont une succession de gourmandises.
Pour un déjeuner sur l’herbe (dix-huit personnes domestiques et enfants compris), Charles Hugo détaille dans une lettre du 4 juillet 1859 à sa mère un menu, une liste interminable de mets… Gigot froid, bœuf froid, jambon, vol-au-vent, pâté de pigeons, sorbets au rhum, tarte aux confitures, choux à la crème… champagne frappé.
A l’occasion des soixante-dix-huit ans de Victor Hugo et des cinquante ans de sa pièce « Hernani », en 1880, l’opulence du banquet est saisissante… Consommé de volailles au gluten, bisque d’écrevisses, crevettes de Dieppe, saumon sauce genevoise, turbot à la sauce normande, filet de bœuf à la Brillat-Savarin, jambon d’York au malvoisie garni de petits pois nouveaux, salmis de bécasse à la Saint-Hubert, timbale de foie gras Lucullus, homard à l’américaine, punch à la romaine, poulardes du Mans truffées à la Périgueux, salade, chaud-froid de mauviettes à la gelée, asperges en branches hollandaises, bombe pralinée, gâteau de Pastafrole au cédrat, fruits et desserts variés, pièces montées…
Des hors-d’œuvre aux mignardises, les compositions qui mettent à l’honneur les plats sont raffinées et s’accessoirisent de belles vaisselles ; un vrai régal pour le regard ! Mais ici, point de sophistication affectée. Les recettes proposées, plus de cinquante, sont généreuses, simples, et s’offrent à tout marmiton bien attentionné.
Vous trouverez des gougères au fromage, des petits beignets de brandade de morue, un cocktail de crabe en gelée, un millefeuille d’aubergines, des œufs de poule pochés, de la bisque de homard, des ravioles de cèpes, une blanquette de veau, un parmentier de canard, un lieu noir au caviar, une tarte flambée de thon, des galettes de ricotta, du pain perdu au café, une tarte choco-framboise…
Je vous recommande ce beau livre qui est une source de délices, une palette d’émotions gustatives.
Dans la journée, je vous proposerai des galettes de ricotta… à suivre !
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J’adore les livres de cuisine, surtout quand ils sont bien faits.
Bisous à toi et à plus sur nos blogs respectifs!
Ben celui-ci, il est super bien fait !
J’aurai volontiers participé au pique nique de 1859 ! Ce livre donne faim, heureusement que je prends mon petit déjeuner 😉 bon dimanche Syl
A l’instant, je viens de déglutir une bouchée de ma tartine et j’ai mon bol de thé sur les genoux… Nous petit-déjeunons ensemble !
Bon dimanche à toi aussi Bianca
Coucou ! Merci pour le clin d’oeil ! à bientôt 😉
A bientôt !
Il est dans ma PAL ! Il faut juste que je parvienne à cuisiner à nouveau.
Voici mon billet du jour, sur le blog de Nunzi
https://nunziblog.wordpress.com/2017/01/22/les-livres-de-cuisine/
Dans ta PAL ! Mais tu devrais le mettre dans ta cuisine !
Je viens…
Pas trop de place pour les livres dans la cuisine, je les prends au fur et à mesure, quand je cuisine – c’est à dire vraiment pas souvent !
Tu devrais te faire une étagère. Je serais bien malheureuse si je n’avais pas mes livres dans la cuisine… j’ai le regard toujours perdu sur les couvertures quand je suis à table.
Les étagères sont en projet, reste à savoir quand il s’accomplira.
Quel billet ! Tu devrais faire critique en gastronomie comme de La Reynière (le vrai, pas le mien), Brillat-Savarin ; tu sais mettre l’eau à la bouche ! Il est superbe ce livre, en plus ! Les menus du XIXème siècle, c’était quelque chose ! D’ailleurs si tu as encore le vieux livre de la grand-mère de Mister B, tu verras qu’au début du XXème, les menus étaient encore affolants, avec trois entrées de poisson, deux de viande etc etc. 😀 Je me suis bien amusée avec ce thème, à refaire ! 😀 Bisous♥
La minette aime beaucoup de Brillat-Savarin ! Ce matin, elle a léché le fromage comme si c’était une glace.
Pour ce futur billet spécial « vieux livres », ça va être une joie de ressortir les miens. « Le nouveau livre de cuisine » par Blanche Caramel, de 1949, et « Usages du monde, règles du savoir vivre dans la société moderne » par la baronne Staffe, de 1897. Ça va les dépoussiérer…
Kiss
Moi aussi j’adore le Brillat-Savarin et pourtant je ne suis pas « fromages » mais celui-là, quand il est bon, il l’est ! Tu prends le U Saveurs ? Il est excellent ! 😉
Je suis contente pour les vieux livres, je n’en ai pas tant que ça car j’ai commencé à avoir des livres de cuisine tard (je cuisinais déjà depuis longtemps) mais j’adore me replonger dans de vieilles recettes, pour la curiosité, tout simplement, voir comment on mangeait avant, quelle était l’étiquette, etc. Celui de la Baronne…Arf, tu mérites bien ton surnom de Comtesse !!! 😆 Kiss bichette ! 😀
Le Brillat je le prends à Grand Frais. Ils ont un beau rayon fromager.
Quant aux convenances, j’en suis très éloignée ! Je me sens plus bergère.
Quel joli livre !! Incroyable ce banquet dont tu parles… Allez, je mets mon billet en ligne ! Bisous !
Je reviens de chez toi.
Les archives font référence à des tas de repas, tous très impressionnants. Les plaisirs de la table n’étaient pas à prendre à la légère !
Hum, ce livre, il faut que je le trouve ! Merci Syl.
Bisous.
Lylou
Tu verras comme il est beau !
Ce livre a l’air superbe. J’aimerais bien découvrir son contenu pour un voyage dans le temps gastronomique. Bon dimanche Syl.
Oui, on voyage et l’époque est très intéressante.
Hola, ma Syl : je te note le lien de mon billet. Une superbe invitation au voyage : http://nahe-lit.blogspot.be/2017/01/nouilles.html Il était programmé comme je partais en vadrouille avec les petites Japonaises d’A. Là, je suis rentrée, claquée du week-end et je te laisse juste l’adresse avant de me reposer pour attaquer la semaine et des corrections. Bizz
Hola chica ! J’aime mon livre ! ♥
Bonne semaine, bisous
alors moi, tu me dis Victor Hugo, je dis amen tout de suite… même si c’est un descendant, je prends. Et le livre a l’air extraordinaire !
Béa, c’est le genre de livre que tu aimerais avoir ! Note-le pour que ton chéri te l’offre… Le descendant en question est douée et très charmant.
Les photos sont drôlement soignées. C’est très beau.