Les filles de Cuchulainn
Jean François Chabas
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Dans les années 1920, en mer d’Irlande,
Sur l’île de Greene, la vie est rude, belle et libre. Mary s’est mariée avec Conrad McConnally son ami d’enfance. Ils étaient inséparables, l’un tout à l’autre. Elle aurait pu être heureuse, mais un jour la mer a gardé Conrad, laissant Mary seule avec Cuchulainn et le bonheur de se savoir enceinte.
Cuchulainn ? C’est un Shire, un cheval de trait anglais qu’ils avaient acheté à la foire, en Irlande. Il était jeune, magnifique et borgne. C’est justement à cause de cet handicap qu’ils avaient pu l’acquérir. Mary avait eu un coup de foudre !
Lorsque Mary se retrouve seule, elle songe juste un instant à se séparer de Cuchulainn qui refuse tout labeur, mais c’est impossible, le Shire si beau, si fier, lui rappelle Conrad. Elle le garde donc, continue à être institutrice et accouche de jumelles, Esther et Rebecca, de très belles petites filles qui sont sa fierté.
C’est seulement vers leurs deux ans qu’elle s’aperçoit qu’elles sont « spéciales ». Ses filles ne parlent pas et ne recherchent aucune relation avec le monde extérieur. Elles communiquent entre elles dans un langage particulier.
« Simplettes », les gens les étiquettent ainsi, « étranges », lorsqu’ils les voient passer sur le dos du géant Cuchulainn, indépendantes et sauvages. Mary qui se trouve un peu démunie, jalouse aussi, lorsqu’elle constate l’étonnante complicité qu’elles ont avec le cheval, leur offre très tôt une autonomie et la liberté d’arpenter les landes de l’île avec lui.
L’île semble être une terre protégée, sécurisée, où le temps n’a pas la même dimension qu’ailleurs… Et pourtant un jour, une menace venant de la mer, vient perturber les habitants de Greene. Le cheval se transforme alors en un véritable justicier… « un cheval de guerre » comme le diront plus tard les petites, « Les filles de Cuchulainn »…
C’est Mary qui nous conte son histoire, une féérie celtique, entre légende et mythologie.
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On voit le tableau chuchoté, une île battue par les vents et la mer, des personnages pittoresques, sensibles, authentiques, et Cuchulainn, le cheval protecteur, la « sentinelle de l’île », qui apparaît comme la figure patriarcale guidant les jumelles depuis leurs naissances. Malgré la rudesse des éléments, le deuil, le ton est doux et plein d’amour.
C’est une belle lecture à recommander…
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D’autres billets chez Clarabel,
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Je note ton livre pour ma fille, je crois que ça va lui plaire. Cette histoire de cheval, de complicité avec les filles…La couverture est superbe.
C’est un petit livre de L’Ecole des Loisirs. J’ai été surprise par ce conte. Une belle surprise ! Toi aussi, tu pourras le lire.
Oui tant qu’il n’y a pas trop de pages. Au fait j’ai reçu Le voyage du fakir :). Alors je ferais mieux d’arrêter de noter; quoique la vie est longue alors on va pas se priver 🙂
Bises
Il est tout petit le Fakir ! Tu vas le croquer dans un après-midi !
Quand j’étais bibliothécaire et que je lisais plus de littérature jeunesse, j’aimais bien cet auteur…
Je découvre… et j’aime son style. Je verrais donc pour les autres.
avec cette info je vois que ce livre doit d’être très intéressant
bonne journée
gros bisous
rosa
Oui, un livre à noter comme disent les blogeuses-lectrices !
Bonne journée Rosa
Un grand auteur jeunesse ce Chabas, même si souvent ses histoires sont très tristes et un peu plombantes.
Je ne connais pas l’auteur. Je verrais à ma biblio. Dans ce roman, il n’y a pas de pathos. C’est même lumineux.
Je note aussi 🙂
Pour toute la famille 🙂
Je l’ai lu en pensant à toi et à une autre blogueuse… Sandy.
Oh la, il a TOUT pour me plaire celui là… En plus comme je lis de plus en plus de littérature jeunesse (dire que j’avais la bêtise avant les blogs de ne pas en lire). Et franchement l’Ecole des loisirs ne m’a jamais déçu, ils n’ont que des lectures intelligentes (loin des séries jeunesse à la mode que j’apprécie aussi de temps de temps tu vas me dire mais bon….) Je mets ton billet dans vos billets les plus tentateurs ;0) Bisous Syl, bon mercredi
Moi aussi, avant le blog, je n’avais jamais songé à lire les livres des mes enfants ! Pourtant ils me faisaient envie !
Bonne fin de semaine !
Là, tu m’intéresses !! Surtout avec les jolis chevaux de la page 😆
Tu aimes les chevaux ! C’est une belle histoire…
Oui, je les aime bien, mais pas dans mon assiette ! Bien que j’ai parfois maudis les miens, leur promettant de les transformer en merguez pour barbecue.
Depuis peu, je chante ♫ heureusement il y a Findus, ♫ Fiiinn-duuuuusssss ♪ et ça les calme de suite ! mdr
ça m’a l’air très chouette ! Avec l’école des loisirs on n’est pas souvent déçu…
Je n’ai jamais été déçue. Sensible, bien écrit, original… ils choisissent bien leurs livres.
Je suis frustrée ! J’adore l’Irlande et j’allais noter le Titre du livre dans ma pal, quand j’ai vu la catégorie, Pas de jeune fille de cet âge là pour l’acheter afin de lui offrir (quitte à le lire avant, juste pour contrôler ses lecture, évidemment !) Snif !
Non, Monesille ! Je suis une très grande fille, presque vieille, et j’ai beaucoup aimé ! La personne qui me l’a passé à + de 70 ans. Elle me l’a donné en disant… « J’ai adoré ! ».
Donc, note ! Il n’y a rien de puéril.
chic ! C’est noté !
C’est poétique, tu ne peux qu’aimer… (j’espère ne pas me tromper)
D’après ce que tu en dis, je ne pense pas 🙂
Bien… Bonne journée
Tu me donnes envie de découvrir cette partie du pays.
Oh oui ! C’est rugueux mais qu’est-ce que c’est beau !
J’ai un petit moment de libre, je passe donc te faire un petit coucou. 😉 😀
Je sais à qui conviendrait ce livre. 😉
Bises 😀
Ah ben tant mieux !
Bise Cériat…
Tu parles tellement bien de ce livre que ça me donne envie d’en savoir plus.
Une belle balade dans un coin enchanteur !
Valentyne va aimer ! Et il a l’air bien ce livre, une sorte de conte avec l’Irlande en toile de fond. Tu donnes pas trop ton avis quand même…
Pars du fait que quand je recommande, j’aime. Après, c’est comme je l’écris, c’est une lecture douce, poétique.
J’aime beaucoup cet auteur, du coup tu me fais très envie !
Mais tout le monde le connait !!! et moi j’ai envie de le découvrir.
Hoo, j’avais raté ce billet ! Tu me donnes très envie ! Je le note !
Oui, tu seras sensible à ce cheval !