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La princesse qui ne riait jamais
Adaptation d’un conte traditionnel
Illustré par Gennadij Spirin
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La princesse d’un royaume a été surnommée La Princesse Triste. Pourtant belle, sage et riche, elle n’esquisse aucun sourire et fait le désespoir de son père, le roi.
Un jour, il propose d’offrir une récompense irrésistible à celui qui arrivera à la faire rire et… profite de l’annonce pour ajouter une autre condition. Dans son écurie, un cheval blanc magnifique, fougueux, ne supporte pas qu’on le ferre…
« – Tambour, voici mille pièces d’or. Va dans tout le pays et proclame que l’homme qui réussira à faire rire la Princesse Triste et qui réussira à ferrer le Cheval Briseur de fers, sera mon gendre et mon héritier… »
Un forgeron, fier jeune homme plein d’entrain, décide de relever le défi. En route, il croise des petites créatures et sympathise avec elles… un grillon, un petit rat et une puce. Elles promettent de l’aider dans sa tâche et l’accompagnent au palais royal.
Monsieur de la Fontaine disait qu’on avait toujours besoin d’un plus petit que soi. Cela va se révéler être vrai.
Le conte finit comme tous les contes, dans la fête et les rires…
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Cet album m’a été offert par Asphodèle pour Noël ; il enrichit ma collection…
L’histoire est issue des contes et légendes russes. Ce n’est pas une des plus captivantes (cette adaptation semble avoir été épurée), mais les illustrations de Ginnadij Spirin donnent l’émerveillement que l’on attend d’un récit tel que celui-ci. Les dessins peints à l’aquarelle sont lumineux, très travaillés et empreints de gaieté. Ils rappellent les enluminures du Moyen-Âge avec des encres sépia, bleu lapis-lazuli, rouge pourpre, jaune poudre d’or… et des bordures décoratives.
C’est un très beau livre illustré qui n’est hélas plus édité. Cependant, vous pouvez le trouver sur des sites d’occasion.
Du même illustrateur, j’ai lu « La princesse Grenouille » (un coup de cœur) et « Philipok ». Il me reste dans mon escarcelle encore deux autres… « L’arche de Noé » et « Kachtanka »… j’en suis ravie !
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Vous trouverez d’autres albums chez Hérisson sur le thème de l’amour… « ici »
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Charmant conte 🙂
Bonjour, Un charmant conte qui doit toute sa magie à l’illustrateur.
C’est vrai que les illustrations sont dignes des enluminures du Moyen-Âge, l’histoire est belle aussi mais ce sont vraiment les images qui en font toute la beauté ! Contente que ça t’ait plu et dommage qu’on ne les trouve plus à l’état neuf…
Tu aurais dû prendre le temps de programmer un petit billet sur ce conte avant de me l’offrir.
Tout est dans les illustrations.
Merci…♥
J’ai beaucoup aimé Philipok et ses illustrations : ce nouveau titre me séduit également. A garder en mémoire.
On ne les trouve que d’occasion, c’est dommage. Mais oui, tu peux noter…
C’est délicieusement médiéval ;0) C’est drôle mais les albums prennent de plus en plus de place dans nos blogs… Pour mon grand bonheur… Cela ne fait pas très longtemps que je m’autorise ce bonheur… Ben non, je ne suis pas trop grande pour cela ;0) Bisous Syl, bon week end
Depuis que je participe au challenge d’Hérisson, je ne m’en prive plus !
Bise et bon dimanche !
J’adore Philipok, je note donc avec plaisir ce titre!
Je t’en prie Hérisson…
ah! moi aussi, la princesse grenouille est mon préféré!
Les couleurs sont plus vives. Claudia, d’autres vont suivre…
pas sûre d’aimer les illustrations moi—
Oh ! Tu préfères plus contemporain peut-être, moins encombré…
Je ne connais pas du tout ! grâce au challenge je fais des découverte !
Les challenges sont faits pour ça… Bienvenue Mél !
je ne connaissais pas ce conte mais comme toi j’aime les contes russes, il faudrait que j’en lise pour le challenge !
Tu tapes « Spirin » et tout un éventail s’offre à toi. Il a illustré de nombreux contes.