Scandale et calomnie

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Rencontre avec Anne Perry, « Victorien » d’Aymeline, « God save the livre » d’Antoni, « British Mysteries » de Lou et Hilde, « Justice II » de Yoko

Lecture commune avec Claire, Adalana et Shelbylee


Série William Monk
Tome I, Un étranger dans le miroirTome II, Un deuil dangereux
Tome III, Défense et trahisonTome IV, Vocation fataleTome V, Des âmes noires Tome VI, La marque de Caïn
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Monk6
Scandale et calomnie
Tome VII
Anne Perry

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Oliver Rathbone peut être fier de sa réussite professionnelle. La reine l’a anobli. La satisfaction est sans orgueil, elle est juste, méritée, en récompense d’un travail accompli honorablement, avec la plus grande droiture.
Alors qu’il est prêt à clore un dossier, il reçoit la visite de la comtesse Zorah Rostova. Accusée de diffamation, elle souhaite l’engager pour sa défense. L’affaire est délicate car elle met en scène la haute aristocratie allemande.
L’attention d’Oliver est partagée. Il écoute l’histoire et admire la comtesse. Cette femme est particulière, éblouissante. Elle se moque des convenances, elle pourrait même paraître vulgaire. Et ses yeux, des yeux de chat, verts, en amande, pétillants d’intelligence et d’ironie, sont fascinants. Il est subjugué.

L’affaire… Elle accuse la princesse Gisela d’avoir assassiné son mari, le prince Friedrich, en l’empoisonnant. Lors d’une partie de chasse sur le domaine de Lord Wellborough, le prince était tombé de cheval. Sa convalescence devait se terminer par une mort suspecte, certainement due à un poison. Ce qui pimente la calomnie, c’est que la comtesse avait eu une relation passionnée avec le prince, avant son mariage. La princesse Gisela lui intente donc un procès pour de scandaleuses médisances et atteinte à son honneur.

Oliver accepte tout en songeant que cela sera difficile et embarrassant. Et ce n’est pas son père qui dirait le contraire. Il souhaiterait que son fils refuse la défense qui pourrait avoir des conséquences fâcheuses sur sa carrière.
Aucun indice, aucune suspicion, pour étayer un début d’accusation, seule la conviction d’une femme pour débuter une enquête… c’est très ténu ! Il n’y a qu’une solution, faire appel à Monk.

De son côté, Hester est embauchée pour s’occuper d’un jeune homme infirme. C’est Lady Callandra qui lui a procuré cet emploi d’infirmière particulière dans la demeure du baron Ollenheim. A l’écart de l’enquête, elle n’en est pas moins attentive. Les journaux relatent l’affaire avec gourmandise et dans le microcosme aristocratique, les commérages alimentent les causeries. De plus, les confidences récoltées auprès des Ollenheim, originaires de Felzbourg, peuvent apporter quelques informations utiles à Oliver et Monk. Etrangement, elle a déjà offert sa sympathie à l’une des parties… Monk, ne dit-il pas d’elle qu’elle est « dogmatique et insupportable » ?

Le mobile ? Affaire passionnelle, vengeance, ou crime politique ?
Les Etats allemands se réunifient, on parle de Grande Allemagne, l’Europe évolue, ce qui ne plaît pas à tout le monde. Les enjeux politiques sont colossaux.

Monk quitte le sol anglais pour Venise et Felzbourg. Il n’est pas sûr qu’il reviendra avec des indices, mais cette distance, lui permettra de clarifier certains de ses sentiments…

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Septième tome de cette saga, j’ai toujours beaucoup de plaisir à retrouver nos personnages, Hester, Monk et Rathbone. Cette histoire mêle plusieurs sujets ; la politique, l’amour, la haine et la compassion.
La lecture a été moins aisée que les précédentes car elle raconte une toile de fond historique assez développée, avec la situation politique que traverse l’Allemagne en cette époque. J’avais déjà ressenti la même chose en lisant « Avant la tourmente » qui traitait de l’Irlande. L’enquête a paru plus lente et décousue, moins compacte et palpitante (j’oserai même dire un peu ennuyeuse…).
L’auteur renvoie souvent dans ses livres le lecteur, à des évènements tirés des autres épisodes. Dans celui-ci, Victoria Stanhope, « Vocation fatale », fait son apparition ; ces instants sont émouvants, car c’est une personne abimée qui parle de douleur, de reconstruction, de courage et de dépassement de soi.
Les crinolines diminuent d’ampleur, les femmes s’affirment un peu plus, elles sont la clé des mystères, à un bal, Monk danse toute une nuit avec une comtesse, il cherche encore ses souvenirs dans ses moindres gestes, Hester paraît plus belle, elle est toujours impertinente, Oliver ne sait plus quoi penser…. nous évoluons dans cette histoire sans déplaisir et je ne vois aucune objection à continuer la suite…

Des billets de la lecture commune chez Adalana, Claire, Shelbylee

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unité allemande
La Proclamation de l’Empire allemand (Versailles 1871),  d’Anton von Werner
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34 réflexions au sujet de « Scandale et calomnie »

  1. Apparemment les livres de cette série se suivent mais ne se ressemblent pas tant mieux. Comme toi, j’ai plus de mal lorsque l’Histoire prend toute la place et laisse des miettes à la petite histoire, j’espère que le tome suivant sera plus à ton goût !

  2. J’aimerais avoir le temps d’en (re)lire quelques-uns… Peut-être pour le mois anglais 😉
    Bonne semaine.
    PS : tu as vu ? il n’y a plus le petit serpent (le pauvre ne sera resté que 2 mois et demi, et encore même pas !), il est remplacé par la coccinelle et du coup j’ai changé mon pseudo (c’est mignon, hein !).

    • Mais oui, je découvre plein de chose chez toi ! Je croyais que tu étais en vacances, je ne recevais plus rien !!!
      Oui « Coccinelle » c’est super chou !

  3. Warf ! Jérôme a une coiffeuse ??? 🙂 Bon moi je ne lis pas ton billet, le tome 3 m’attend et je sens que je ne vais pas tarder à m’y mettre ! Moi j’aime l’histoire justement dans les Monk ! J’aimerais savoir si Jérôme a des mèches blondes ou rousses ??? 😆

  4. Ping : Anne Perry – Scandale et calomnie | Adalana's Imaginary World

  5. Anne is back again…she ‘s a queen….j’écris cela pour avoir plein de petits traits rouges qui s’affichent sous mes mots.
    Qu’est ce qu’elle est populaire chez les blogueuses, un jour par curiosité j’essayerai…

    • Ca, je ne l’ai jamais lu l’histoire des mots soulignés en rouge ! Epatante distraction !
      Tu sais quoi ? Je vais être un peu directive et je vais t’ordonner de lire « Un étranger dans le miroir ». Tu as noté ? NOTE !!!
      William Monk est dans mon top ten des potentiels virils.

  6. Quel coquin ce Monk ! Et Oliver ne donne pas sa part aux chiens non plus ! Hester commence un peu à ouvrir les yeux. Je me souviens pourquoi je pensais que ce n’était pas gagné tout çà…

    • C’est dans le prochain épisode ou le 9ème… Tu as vu à la fin ? le bras sur les épaules… c’est chaud !!! Style gorille : Cette femelle est à moi !!!
      Il a fait du chemin depuis qu’il était inspecteur. Maintenant, il est convié à la table des aristocrates et il danse la valse avec des ladys…
      Veux-tu nous donner la date pour notre prochaine lecture ?
      Bise

  7. Je viens juste de publier mon billet.
    Comme toi, l’enquête m’a paru parfois ennuyeuse. Trop de politique sans doute et pas assez d’Hester/Monk/Rathbone tous les 3 ensemble!
    J’espère qu’on les verra plus interagir dans le prochain tome. A quand la date de la future LC?
    Biz

    • Je comprends ! J’ai presque tout lu des Monk et je me suis arrêtée net ! Une lecture par mois, le rythme est sympathique. Puis, de retrouver les copines pour les lectures communes motive…

    • Et si tu veux passer par la case « Nos rencontres avec Anne Perry », ça serait avec grand plaisir que nous t’accueillerons. De même, si tu as des anciens billets sur ses séries, nous sommes preneuses.
      A bientôt

  8. oui tu as écrit plus loin blog en pause mais tu parles si bien de ce roman que je ne puis résister au plaisir de te le dire. Je viens de relire le deuxième Un deuil dangereux et je vais faire le billet très vite enfin aussi vite que l’escargot voudra bien avancer. Je suis rentrée de l’hôpital hier j’y retourne jeudi et après c’est le pied ! quinze jours à rester coucher les trois quarts du temps… dez quoi se mettre des bouquets de violettes aux ripatons..
    bises
    avec le sourire

    • Je ne suis plus en pause. Je l’ai été durant 2 semaines pour les vacances scolaires.
      J’espère que tout va bien (sans trop de douleur). Tu dois connaître la patience…
      Bise et sourire, toujours.

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