Vocation fatale

logo anneperry2logo british mysteries.Rencontre avec Anne Perry, « Challenge victorien » d’Aymeline, « God save the livre » d’Antoni et « British Mysteries » de Lou et Hilde
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Lecture commune avec Claire, Adalana et Shelbylee

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Série William Monk
Un étranger dans le miroir – Tome I
Un deuil dangereux – Tome II
Défense et trahisonTome III

Monk14Vocation fatale
Tome IV
Anne Perry

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La nouvelle cliente qui se présente, vient de la part de Lady Callandra. Mrs Julia Penrose raconte à William Monk, enquêteur privé, une affaire très délicate qui concerne sa jeune soeur Marianne Gillepsi. Il est impensable de faire appel à la police et il est inconcevable d’oublier… La douce Marianne a subi une agression sexuelle dans le pavillon du jardin de leur demeure et elle est incapable de se rappeler les faits, ayant effacé de sa mémoire ce traumatisme.
L’enquête ne doit plus tarder et se mener en toute discrétion car le scandale entacherait la réputation de Marianne… Même Mr. Penrose ne doit rien savoir.
Monk, se faisant passé pour l’ami d’un lointain cousin, questionne finement l’entourage proche des deux sœurs, voisins et domestiques, et s’entretient longuement avec la jeune fille. Très vite, il ne peut s’empêcher d’éprouver un malaise et imagine une trame bien cruelle, se doutant que les répercussions seraient encore plus dramatiques si ses conclusions venaient à être divulguées…

Lorsqu’il se confie à sa bienfaitrice Lady Callandra, Monk se sent plus apaisé, sauf lorsque Hester Latterly est présente ! La première est devenue une amie, la seconde est une épine qui ne cesse de le darder mais aussi de le stimuler…

« … Enfin, Callandra reposa sa cuillère.
– Avez-vous vu Hester récemment ?
– Non.
Elle eut un sourire amusé. Agacé, il éprouva le besoin de poursuivre.
– Non, je ne l’ai pas vue, déclara-t-il. Et je m’en porte très bien. La dernière fois, nous nous sommes séparés sur des propos qui étaient loin d’être aimables. C’est la femme la plus acerbe et la plus imbue de ses opinions que j’aie jamais rencontrée ! Elle est dogmatique et ne juge pas utile d’écouter les autres. Et elle est si contente d’elle-même que cela la rend insupportable… »

Lady Callandra est devenue administratrice du Royal Free Hospital. Bénévole déterminée, elle souhaiterait changer les conditions de travail du personnel soignant. Le manque d’hygiène, la formation des infirmières, la considération du patient, le traitement de la douleur, beaucoup de points seraient à réformer. Parfois en désaccord avec le médecin chef Sir Herbert Stanhope, elle se tourne vers Kristian Beck, un médecin originaire de Bohême, qui est un homme humain, sensible et généreux.
C’est en voulant aider une lingère à dégager un conduit de la blanchisserie, que tous deux découvrent le cadavre de l’infirmière, Miss Barrymore.
Miss Barrymore était une infirmière respectée et appréciée. Jeune femme qui avait suivi Florence Nightingale en Crimée, elle était revenue forte de son apprentissage et de ses désirs d’améliorer le système hospitalier.
L’affaire est confiée à la police, l’inspecteur-chef Runcorn assisté de ses adjoints le sergent Evan et l’inspecteur Jeavis… mais Lady Callandra n’a guère confiance. A titre privé, elle préfère soumettre l’enquête à Monk et contacter Hester pour l’aider dans son investigation. Hester, ancienne camarade de Miss Barrymore, assurera le remplacement et jouera les espionnes.
Qui a étranglé Miss Barrymore ? quel est le motif ? Et si par un incroyable hasard, les affaires Gillepsi et Barrymore se mêlaient ? Bientôt un autre personnage entre en scène… l’avocat Oliver Rathbone.
Afin de rendre justice, pour la quatrième fois, le trio se ressoude.
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Pour le quatrième tome des enquêtes de William Monk, on se retrouve dans les couloirs d’un hôpital et non pas dans ceux des demeures aristocratiques. L’auteur avec son talent habituel, nous décrit la misère, la vétusté, de l’hospice public et des soins prodigués. Au XIXème siècle, la médecine moderne commençait à se profiler, révolutionnant des pratiques et les consciences, mais certains dogmes demeuraient inébranlables. Les femmes ne pouvaient prétendre pratiquer la médecine, elles étaient considérées comme inférieures aux hommes et sans faculté. Au retour de Crimée, Florence Nightingale et d’autres femmes de son acabit ont changé la profession, lui offrant une évolution capitale.
Cette série est passionnante pour trois raisons…
– les intrigues, toujours bien tissées, surprenantes et captivantes,
– l’époque, voyage dans l’Histoire victorienne,
– et les personnages récurrents, tous sympathiques et fascinants. Leur évolution personnelle contribue à rendre la lecture plus fluide, plus agréable, car les thèmes abordés sont particulièrement durs et affligeants.

Bientôt nous vous présenterons le cinquième volume…
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Florence_Nightingale_310
Florence Nightingale et ses élèves
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24 réflexions au sujet de « Vocation fatale »

  1. Je suis d’accord avec les 3 raisons pour lesquelles cette série est passionnante ! Celui-ci n’est pas mon préféré jusqu’à maintenant mais c’est toujours une joie de retrouver les personnages 🙂

    • Il est moins trépidant mais j’ai aimé. Chaque tome, pour l’instant, a son univers et son rythme. Et comme tu le dis, on a plaisir à tous les retrouver. Au suivant !

    • J’aime beaucoup leur jeu. Tu as vu Lady Callandra… elle n’est pas dupe ! Elle a toujours un sourire sibyllin lorsque l’un parle de l’autre…

    • Série Monk !!! Le premier : Un étranger dans le miroir.
      Et si tu n’aimes pas trop ce tome (ça peut arriver ! même si je l’adore), continue !
      Je parie que tu vas être une fan !

  2. Je ne connais pas la série Monk. Il faudrait que j’essaie 😉 C’est un autre univers qui semble sympa Je viens de recevoir Le Mystère de Callander Square qui fera partie de mon prochain Pitt !

  3. Il a l’air bien ce Mr Monk ! Je préfère continuer les Pitt pour le moment…
    J’ai publié un billet sur Breakfast in america au fait, ça peut ptet aller dans le challenges gourmandises ? Ca donne faim, il est midi et nous allons justement faire des burgers… bisous de M. et moi !

  4. Tu me donnes de plus en plus envie de lire Anne Perry mais mes contes de Noël attendrons gentiment le mois de décembre :0) Je me demande si je vais aimé… Mais ce côté « british » devrait le faire !! Bon week end

    • Ouiiiii ! allez Jérôme !!! Je te rappelle, comme je le fais avec tout le monde, qu’il faut que tu lises « Un étranger dans le miroir » pour commencer.
      Il y a plein de polars que tu aimerais !
      Bon dimanche en famille

  5. Je ne connais pas encore la série Monk mais Arieste m’a prêté « L’étrangleur de Cater Street » alors je vais bientôt reprendre la lecture des romans d’Anne Perry. Merci pour cette contribution multi-challenges! 🙂

  6. Après ce que tu en dis je pense que je devrais me régaler avec cette série, qui m’a l’air plus variée que celle de Charlotte et Thomas Pitt. Je me demande juste si on enquêtait sur les agressions sexuelles à l’époque ou si on n’essayait pas d’étouffer complètement l’affaire sans mettre qui que ce soit au courant des faits, mais à vrai dire je serais curieuse de lire ce roman. Je ne savais même pas que Monk était un privé ! Ce serait bien que dans un tome les Pitt et Monk se croisent… mais peut-être est-ce déjà le cas…

    • Bonsoir Lou, Je préfère cette série aux Pitt. Il y a le jeu entre Hester et Monk qui est irrésistible !
      Pour l’agression sexuelle, il est bien dit dans le roman que le déshonneur retombe sur la victime. L’homme est faible, il succombe… la femme est Eve, la tentatrice… L’affaire comme tu le penses, était retenue, bâclée, bâillonnée. Monk… Au début de la série, il travaille dans la police, mais suite à un différent avec son supérieur, il démissionne et se retrouve détective privé. Lady Callandra l’aide à trouver sa clientèle. Je ne sais pas si une rencontre avec les Pitt est prévue, mais il est sûr que les deux couples s’entendraient bien !
      Bonne nuit Lou…

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